Enfant, Ingmar Bergman transformait le placard de ses punitions en chambre noire. Armé d’une lampe torche, il y projetait les films de son imagination. Cette anecdote, le grand maître suédois de la scène et de l’écran la consigne dans Laterna Magica, ses «antimémoires». Un livre labyrinthique, libéré de toute chronologie, pétri d’humour et de contrariétés, étonnant témoignage d’austérités vécues mais aussi de splendeurs. Sans chercher à «faire du Bergman»,...
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