À la lecture de Wilhelm Müller, Schubert dut se dire : « C'est moi, ce voyageur errant trahi par son amour et condamné à errer dans la nature glacée, jusqu'à la mort ».
Les poèmes de Müller sont sombres, et l'état d'esprit de Schubert aussi, en cette période qu’il traverse, faite de solitude et de désespoir : c’est une vraie rencontre. La musique qu’il écrit pour eux les souligne, ou plutôt, leur fait parfaitement écho.
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