Avec l'argent de son prix Nobel, l'écrivain turc Orhan Pamuk a ouvert un étonnant musée dans un vieux quartier populaire d'Istanbul - un musée-fiction, fascinante mise en abyme de son huitième roman, «Le musée de l'innocence» (Gallimard, 2011), histoire d'un amour impossible qui revit à travers une collection fétichiste d'objets. Dans la maison qu'aurait habitée dans les années 1970 la belle Fusun, héroïne du roman, et que Kemal, son amoureux, aurait achetée après...
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