La décadanse

Oblomov - Ivan Gontcharov / Dorian Rossel

Texte Ivan Gontcharov
Conception et mise en scène Dorian Rossel
Distribution Rodolphe Dekowski, Xavier Fernandez- Cavada,
Elsa Grzeszczak, Jean-Michel Guérin, Fabien Joubert, Delphine Lanza, Paulette Wright
Scénographie et costumes Sibylle Kössler, Clémence Kazémi
Collaboration artistique Delphine Lanza
Dramaturgie Carine Corajoud
Adaptation Dorian Rossel, Carine Corajoud
Musique Paulette Wright, Anne Gillot, Patricia Bosshard
Lumières Jean Grison, Mathieu Baumann
Assistant Clément Lanza
Direction de production Muriel Maggos, Mathilde Priolet

Production déléguée: Cie STT (Super Trop Top ) / O’Brother Company
La Cie STT est conventionnée avec le Canton de Genève et les Villes de Genève, Lausanne et Meyrin // Associée à l’Archipel Scène Nationale de Perpignan et à la Garance Scène Nationale

_____________________________________________________

1er au 12 septembre

Le roman culte d’Ivan Gontcharov écrit en 1859, qualifié par Tolstoï d’oeuvre capitale, a été adapté à la scène par Dorian Rossel en 2014. Oblomov aborde des thématiques qui nous touchent tous intimement : l’engagement, l’impuissance, la réussite. Qui n’a pas souhaité un jour fuir ses responsabilités ou passer davantage de temps à paresser ? Le talent et la sensibilité du metteur en scène romand et de ses comédiens invitent chacun à se questionner sur ses modes de fonctionnement et sa propre inertie face à un monde en perpétuel mouvement. Oblomov, le héros de l’histoire, devenu mythe au même titre que Faust ou Dom Juan, est un jeune aristocrate et propriétaire terrien oisif, a priori incapable de toute action ou décision, qui a troqué ses ambitions contre une léthargie rêveuse. Il est un mélange de nonchalance, d’impuissance, de paresse, de fatalisme, bref d’oblomovisme. A Saint Petersbourg, les exhortations de ses amis n’y feront rien, ni même la menace de la ruine ou l’amour de la jeune et brillante Olga. Ce pourrait être le roman d’un échec – et celui d’une société russe sclérosée – si Oblomov, outre un homme qui dort, était aussi un homme sans qualités. Son aboulie dissimule une recherche obstinée du bonheur sans tapage, une fidélité à un rêve d’enfance fait de douceur et de nonchalance, un refus de marcher avec son temps. Il ne succombera pas au mensonge, son âme restera pure, limpide et honnête. C’est davantage la figure de l’homme qui fuit que celle de l’homme qui dort qui retiendra assurément votre attention.

ma, je, sa à 20:00 / Me, Ve, Di à 19:00 (relâche lundi 07.09)
PT 30.- :: AVS / AI / Chômeurs 20.- :: -20ans / Etudiants / Pro 15.- ::aînés/Car
Signaler une erreur Ajouté par garance le 31 août 2015