La décadanse

PRESENCE - VIRTUALITY

Fonderie Kugler

Concert with Martin Lorenz, percussion and Hadas Pe'ery electronics

PRESENCE - VIRTUALITY politically motivated compositions between abstraction and concretism

Amit Gilutz (1983*)
Shifting Skins (2012) pour percussion et live-electronics

Wolfgang Heiniger (1964*)
Schwingkreis (2010) pour percussion et live-electronics

Thomas Kessler (1937*)
Drumcontroll (1983) pour percussion et ordinateur

Adam Maor (1983*)
Occupy Haifa (2011) pour bande magnetique

Hadas Pe'ery (1986*)
Perspectives on a theme that is yet to be composed (2015) pour percussion et live-electronics

. Chapeau à l'entrée .

Un concert exceptionnel à Genève!

PRESENCE - VIRTUALITY politically motivated compositions between abstraction and concretism

On y reconnait et encourage un potentiel révolutionnaire. On s’intéresse en particulier aux conditions sociales des interprètes, des machines et de l’audience. C’est l’esthétique du concret qui séduit la jeune génération de compositeurs /trices, ils/elles y trouvent un espace d’expression qui leur permet de développer un langage musical afin de se référer aux évènements politiques de la société.

Parmi des compositeurs/ trices israélienNes beaucoup sont socialement engagés et développent un langage sonore catalysé par une position politique autant qu’ une étude sonore esthétique.
Ils s’expriment contre un pragmatisme de la négation des sujets politiques dans la société comme dans l’art.
Ils se défendent contre un pragmatisme qui exclut tout espace d’art libre.
In "Occupy Haifa » pour bande-sonore 4-canaux, Adam Maor travaille des bruits ambiants urbains avec une technique de sampling.
Il se réfère ainsi à la ‘’musique concrète’’ de Pierre Schaeffers ou de Pierre Henrys. Mais il comprend le bruit ambiant comme porteur d’information sémantique, afin de créer un portrait de la ville de Haifa dans toute sa complexité. Dans "Schwingkreis" Heiniger compose pour un petit tambour et deux petits tambours automatiques. Il ne s’agit pas d’une pièce solo qui édite un instrument d’une manière électronique - live, mais de la musique de chambre travaillée par des musiciens et de l’électronique. Ceci est rendu possible par des transducteurs, des bobines de fil de fer avec un noyau magnétique, mises en oscillation au moyen de l’énergie électrique.

Contrairement à un microphone de contact qui transmet le son d’un corps, le transducteur peut mettre en oscillation n’importe quel objet matériel et ainsi l’utiliser comme haut-parleur.
C’est cette même technologie qu’emploi Hadas Pe’rey dans sa nouvelle oeuvre pour percussion et électronique. Elle dépasse la relation homme - machine et travaille avec des systèmes de rétro-action électro-acoustique autorégulateurs. Avec des transducteurs, des microphones de contact et des instruments de percussion, elle génère un espace concret dans lequel les sons électroniques ont une présence physique.
Le son produit ainsi ne correspond pas au son idéal, désincarné, virtuel des hauts-parleurs, mais est un résultat tangible et solide des matériaux sonnants et d’une réalité physique.
19:30 – 23:00
entrée libre
Signaler une erreur Ajouté par Fonderie Kugler le 28 avril 2015