La décadanse

SABRINA TEGGAR - Le quatrième mur

L'Art à l'Hôpital

  • Belle-Idée - Chêne-Bourg - Genève
VERNISSAGE le Jeudi 26 FÉVRIER à 17h30 en présence de l'artiste.

Exposition de photographies du 26.02.15 au 15.05.15

Espace Abraham Joly, Domaine de Belle-Idée, TPG 1, 9, 31
Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h

LE QUATRIÈME MUR

Sabrina Teggar est née à Genève en 1981. Elle suit les cours de l’Ecole de Photographie de Vevey qu’elle termine en 2003. Après avoir assisté le photographe Adam Savitch, elle installe son propre studio à Genève, elle collabore avec des agences de communications et magazines pour lesquels elle réalise des mandats dans le domaine du luxe et de la mode. Enfin, dès 2013, elle intègre l’agence photographique Phovea.

Le thème de la mémoire hante la démarche photographique de Sabrina Teggar. Parfois bousculée par le tourbillon de la vie, elle éprouve le besoin presque viscéral de se confronter à ses souvenirs. Revisiter le passé en capturant l’instantané lui permet de saisir autrement le sens des évènements. Son appréhension du monde qui l’entoure, des autres ou d’elle-même s’enrichit au gré de ses allées et venues entre songes et réalité.

Elle affectionne tout particulièrement l’argentique car il laisse place à la spontanéité et exalte l’imaginaire. Dans ses photographies hautes en couleurs ou délicatement teintées de noirs et blancs, le végétal, le minéral ou l’organique se mêlent à l’onirique et au poétique.

Son travail se construit comme un collage, où elle rassemble les pièces au gré des rencontres et leur donne sens dans un concentré d’images, fort et fragile à la fois, parsemé d’ombres ou de fissures. La confusion, le trouble ou le flou sont là eux aussi, puisqu’elle choisit de dévoiler les faces quelquefois sombres de l’existence. Toutefois, ses photographies ne comportent pas de titres, parce qu’elle ne veut pas orienter la lecture de ce qu’elle laisse entrevoir. L’œuvre de Sabrina Teggar est intuitive et sincère, intime et subtile, semblable à de la dentelle. Chaque photographie raconte une histoire qu’elle ouvre comme les tiroirs d’une grande commode, représentant l’humanité.

Eugénie Iacconi
Signaler une erreur Ajouté par Karpediem le 9 février 2015