La décadanse

T.S.O.Y.W.

Spoutnik

Amy Granat & Drew Heitzler - 2007 - USA - 200 min - VO - vidéo

T.S.O.Y.W., librement inspiré du premier roman de Goethe, Les Souffrances du jeune Werther (1774), s'est développé à partir d’une discussion entre les artistes américains Amy Granat et Drew Heitzler avec Olivier Mosset (producteur du film) et Steven Parrino autour d'une idée formulée dans l'autobiographie de l'écrivain Jean Genet suggérant de remplacer Charlotte, amour inatteignable de Werther, par une moto.
Présenté en double projection, le film juxtapose l'appropriation respective des deux artistes à partir des séquences qu'ils ont tournées en 16mm sur les routes américaines, visitant notamment certains sites du Land Art. La bande sonore composée par Granat et l'artiste Jutta Koether apporte une ambiance discordante au sentiment général de détachement émotionnel.

- présenté par Paul Bernard, commissaire d'exposition - gratuit

Dans le cadre de:

SCÈNE DE L'IMAGINAIRE AUTOMATE
Dans le cadre des 20 ans du Mamco, Spoutnik s'associe à différents événements inscrits dans ces festivités réparties sur une année, de l'automne 2014 à l'été 2015.
Premier rendez-vous : une programmation de films en ouverture de l'exposition "Magnus - scène de l'imaginaire automate" à la Villa Bernasconi (vernissage le vendredi 7 novembre).

Au cinéma, les après-midi seront l'occasion de découvrir les travaux cinématographiques de Olivier Mosset et Nathaniel Mellors, artistes présentés dans l'exposition, tandis que les soirées mettront en avant deux films quant à la thématique de l'automate : LA RÈGLE DU JEU (1939) et SLEUTH (1972) .

Si le terme grec d’ « automaton » décrivait dans l’Antiquité toute forme pourvue d’un mouvement intrinsèque, la Renaissance l’utilise pour se référer à un mécanisme sophistiqué, une horloge par exemple, avant que le XVIIIe ne l’emploie pour désigner plus spécifiquement les machines qui imitent les êtres vivants. Croisant la magie, la philosophie, la science ou la politique, l’imaginaire de cette vie mécanique charrie nombre de récits et de mythes complexes dans lesquels se mêlent des sentiments contradictoires de fascination et de terreur. Le cinéma lui-même, par sa nature mécanique est entré de le champ de réflexion autour de l'automate depuis que Gilles Deleuze a abordé cette question.
Signaler une erreur Ajouté par Cinéma Spoutnik le 26 octobre 2014