La décadanse

Nota Bene : de la musique avec Rousseau. Conférences de François Jacob

Maison de Rousseau et de la Littérature (MRL)

Commissaire de l’exposition multimédia autour de l’univers musical de Jean-Jacques Rousseau, '''François Jacob''' reprendra, pendant la Fête de la Musique, une série de conférences tenues à la MRL cet hiver.
Lors de la journée de samedi, François Jacob donnera les trois premières conférences du cycle.

L'exposition '''Nota Bene: de la Musique avec Rousseau''' est à voir à la Bibliothèque de Genève jusqu'au 29.06.2013 - www.rousseau-notabene.ch

'''14h - Acte I: De la musique avant toute chose '''

Dans la première, il exposera le rôle prépondérant de '''la musique dans la vie et l’oeuvre de Jean-Jacques''', depuis le souvenir de tante Suzon qui lui a donné, dès le départ, «le goût ou plutôt la passion pour la musique», jusqu’à ces innombrables copies de partitions qui ont assuré à Rousseau un revenu certes modeste, mais suffisant pour vivre en toute '''indépendance'''.

'''15h - Acte II: Des chiffres et des notes '''

L’un des premiers actes « officiels » de Rousseau, alors qu’il arrive à Paris en 1742, est la présentation de son système de notation musicale chiffrée à l’Académie des sciences. Il en tirera son premier ouvrage théorique intitulé « '''Dissertation sur la musique moderne '''». Suivent de nombreuses activités qui confirment la valeur de Rousseau en tant que théoricien de la musique : rédaction des articles de musique pour « '''l’Encyclopédie''' », puis du « '''Dictionnaire de musique''' », intervention dans les querelles musicales de son temps…


'''16h - Acte III: Vingt ans de querelles'''

« Je crois avoir fait voir qu’il n’y a ni mesure ni mélodie dans la musique française, parce que la langue n’en est pas susceptible ; que le chant français n’est qu’un aboiement continuel, insupportable à toute oreille non prévenue… D’où je conclus que les Français n’ont point de musique et n’en peuvent avoir ; ou que si jamais ils en ont une, ce sera tant pis pour eux. » C’est par ces termes que Rousseau achève sa « '''Lettre sur la musique française''' » (1753) et qu’il se lance dans la célèbre « '''Querelle des Bouffons''' » : ses adversaires n’ont qu’à bien se tenir…
14:00 – 17:00
entrée libre
Signaler une erreur Ajouté par Maison de Rousseau et de la littérature le 9 juin 2013