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''« Nous avions raison, nous avons perdu, l’ennemi garde les otages »
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En juillet 2012, à l'issue du procès pour violences commises lors du contre-sommet de Gênes en 2001, dix personnes ont été condamnées à de lourdes peines (8 à 15 ans de réclusion). Un vice de procédure permettra peut-être une légère réduction de peine pour cinq d'entre elles dont les cas sont bientôt réexaminés. Pour les cinq autres, les condamnations pour "dévastation et saccage" sont définitives.

Ce délit figurait déjà dans le code pénal fasciste, il est exclusivement politique. L'idée n'est pas tant de réprimer des actes que de punir celles et ceux qui ont osé menacer l’ordre établi. Deux camarades ont choisi la cavale et une autre a vu sa peine suspendue en tant que mère d'un enfant en bas âge. Alberto et Marina, en revanche, sont bel et bien en prison, respectivement pour dix et onze ans et demi.

Après avoir assassiné Carlo, l’État italien décide que dix personnes doivent payer pour tou-te-s. Ne les laissons pas seul-e-s.
Le 14 juin, nous organisons une soirée pour parler des journées de Gênes et récolter de l'argent pour faire face aux frais de ce procès infâme.

''La mémoire des luttes est un rouage collectif.
La solidarité est une arme à affuter.''

... et aussi le film "Diaz - Don't clean up this blood" Mardi 11 juin 20h à l'ilôt 13

	21:00 – 04:00
	Prix libre - caisse de solidarité aux inculpé-e-s

Signaler une erreur Ajouté par vizu le 21 mai 2013