Mourir comme un homme
Spoutnik
- 11, rue de la Coulouvrenière (Jonction) - Genève
-
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- www.spoutnik.info
"''Ce que j’ai essayé de faire, c’est de partir de genres classiques (film de guerre, mélodrame, musical) et de les tordre ensuite pour mieux me demander comment traiter ces genres dans le Portugal d’aujourd’hui.'' " João Pedro Rodrigues
Tonia, anciennement Tonio, voit avec mélancolie s'évanouir sa jeunesse et ressurgir ses fantômes passés. Son statut de vedette du cabaret où elle travaille lui est ravi par un autre transsexuel, plus jeune et plus beau. Le couple qu'elle forme avec son compagnon, Rosario, un jeune toxicomane psychotique, bat de l'aile, et son fils ne cesse de rejeter ce père qui veut être femme.
Film crépusculaire flamboyant, '''MOURIR COMME UN HOMME''' est à la fois triste et terriblement drôle. Les personnages se rencontrent tantôt en s'entrechoquant violemment, tantôt en des instants de pure contemplation. Le réalisme s'efface soudain face à des séquences oniriques dignes de Douglas Sirk, offrant à Tonia de magnifiques instants de répit face à son angoisse grandissante. Rodrigues tend à son héroïne un écrin convoquant aussi bien le baroque de LOLA MONTES (1955) d'Ophuls que les expérimentations "''camp''" d'Andy Warhol.
Tonia, anciennement Tonio, voit avec mélancolie s'évanouir sa jeunesse et ressurgir ses fantômes passés. Son statut de vedette du cabaret où elle travaille lui est ravi par un autre transsexuel, plus jeune et plus beau. Le couple qu'elle forme avec son compagnon, Rosario, un jeune toxicomane psychotique, bat de l'aile, et son fils ne cesse de rejeter ce père qui veut être femme.
Film crépusculaire flamboyant, '''MOURIR COMME UN HOMME''' est à la fois triste et terriblement drôle. Les personnages se rencontrent tantôt en s'entrechoquant violemment, tantôt en des instants de pure contemplation. Le réalisme s'efface soudain face à des séquences oniriques dignes de Douglas Sirk, offrant à Tonia de magnifiques instants de répit face à son angoisse grandissante. Rodrigues tend à son héroïne un écrin convoquant aussi bien le baroque de LOLA MONTES (1955) d'Ophuls que les expérimentations "''camp''" d'Andy Warhol.
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20:00 – 22:10 |
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| 12.- / 8.- (AVS, AI, éudiants) / 7.- adhérents / 5.- (carte 20 ans20 francs) | |
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par Cinéma Spoutnik le 23 janvier 2013