La décadanse

21122012 CYCLE FILM MYSTIQUE

Cinélux

'''KOYAANISQATSI'''

'''Philip Glass''' pour la musique, '''Coppola''' comme producteur, une photographie et un montage qui ont '''fait école...'''

Le film propose des images où l’on joue sur les échelles d’espace et de temps pour montrer au spectateur '''le monde''' où il vit '''sous un angle différent''', et l’inviter lui-même à conclure dans le sens qu’il jugera bon. On peut considérer ce film par moments comme une description enthousiaste de la '''technologie''', parfois au contraire comme une vive critique de celle-ci. Le réalisateur admet avoir voulu montrer ce qu’il nomme la '''beauté de la bête'''. Une chose ne fait pas de doute à la vue du film : la technologie qui, il y a peu (du temps des Hopis, par exemple) n'était qu'utilitaire, est maintenant omniprésente et '''se développe selon sa logique propre'''. Une image impressionnante d’une ville vue du ciel à différentes échelles se termine par la photographie des circuits d’un microprocesseur; l’image est claire : la population humaine, quand elle est prise dans son ensemble, a (à peu près) autant de liberté d'action que les électrons dans un microprocesseur. Même si l’individu reste libre, son ensemble, lui, ne l’est plus totalement et n’est pas programmé pour l’être. La frénésie de l’activité urbaine alterne avec une image frappante d’ennui et de vide intérieur des individus quand ils ne sont plus en train de produire.
Signaler une erreur Ajouté par Cinélux le 30 décembre 2012