Honk !
Spoutnik
- 11, rue de la Coulouvrenière (Jonction) - Genève
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'''« Klaxonnez pour stopper les exécutions ! ». '''
C’est ce que scandent les opposants à la peine de mort devant l’enceinte de The Wall, l’établissement où sont centralisées toutes les peines capitales du Texas.
Ces signes de contestation peuvent paraître bien faibles par rapport à l’inexorable flux des individus exécutés (1 à 2 par mois), d’autant plus que la mise à mort elle-même est habillement codifiée pour la rendre clinique, méthodique. « Est-ce que c’était comme dans les films ? - Non, c’est très propre ». Si les voitures sont si rares à répondent à l’appel, c’est que les exécutions font ici depuis longtemps partie de la vie.
Le film propose de suivre trois destins liés à la peine de mort : A Salt Lake City, les Kirk, qui se rendent à l’exécution de celui qui a causé la mort de leur proche, sont favorables à cette condamnation. Mais l’imminence de ce moment tant attendu laisse poindre quelques doutes chez eux. Curtis McCarty a quant à lui passé 22 ans en prison dont 19 dans le couloir de la mort avant d’être innocenté grâce à la ténacité de l’association « Innocent Project ». Il porte un regard critique sur la société qui a failli lui ôter la vie. Enfin, chaque jour, Golda klaxonne en passant devant le bâtiment où son fils est enfermé depuis des années. Elle témoigne de la torture psychologique que représente cette attente sans fin.
'''« Tout le monde ici est né avec l’idée que l’on peut tuer des gens. (…) nous n’avons pas pour habitude de réfléchir au respect des droits de l’Homme. Même notre système éducatif en omet la notion. Quand on en parle, c’est uniquement pour critiquer d’autres pays comme la Chine, l’Irak, l’Iran, la Corée du Nord ». '''Rick Helperin, Professeur de Droits de l’Homme à la Southern Methodist University de Dallas, Texas.
C’est ce que scandent les opposants à la peine de mort devant l’enceinte de The Wall, l’établissement où sont centralisées toutes les peines capitales du Texas.
Ces signes de contestation peuvent paraître bien faibles par rapport à l’inexorable flux des individus exécutés (1 à 2 par mois), d’autant plus que la mise à mort elle-même est habillement codifiée pour la rendre clinique, méthodique. « Est-ce que c’était comme dans les films ? - Non, c’est très propre ». Si les voitures sont si rares à répondent à l’appel, c’est que les exécutions font ici depuis longtemps partie de la vie.
Le film propose de suivre trois destins liés à la peine de mort : A Salt Lake City, les Kirk, qui se rendent à l’exécution de celui qui a causé la mort de leur proche, sont favorables à cette condamnation. Mais l’imminence de ce moment tant attendu laisse poindre quelques doutes chez eux. Curtis McCarty a quant à lui passé 22 ans en prison dont 19 dans le couloir de la mort avant d’être innocenté grâce à la ténacité de l’association « Innocent Project ». Il porte un regard critique sur la société qui a failli lui ôter la vie. Enfin, chaque jour, Golda klaxonne en passant devant le bâtiment où son fils est enfermé depuis des années. Elle témoigne de la torture psychologique que représente cette attente sans fin.
'''« Tout le monde ici est né avec l’idée que l’on peut tuer des gens. (…) nous n’avons pas pour habitude de réfléchir au respect des droits de l’Homme. Même notre système éducatif en omet la notion. Quand on en parle, c’est uniquement pour critiquer d’autres pays comme la Chine, l’Irak, l’Iran, la Corée du Nord ». '''Rick Helperin, Professeur de Droits de l’Homme à la Southern Methodist University de Dallas, Texas.
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20:00 – 21:15 |
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| 12.- / adhérents 7.- | |
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par Cinéma Spoutnik le 30 novembre 2012