Rencontre avec Tomoko Momiyama
Utopiana
- Avenue des Eidguenots 21 (Saint-Jean) - Genève
- http://utopiana.ch/
Compositrice contemporaine, Tomoko s’interroge constamment sur le rôle du compositeur et sur la fonction que la musique peut occuper dans une société. Elle a à cœur de créer une musique que les auditeurs puissent s’approprier et qui leur permette de réfléchir collectivement à la communauté dans laquelle ils se projettent.
Une piste pourrait consister à envisager un processus participatif et collectif dans la création artistique et sa restitution. Quand plusieurs personnes s’emparent d’un sujet, des perspectives contrastées fusionnent et donnent naissance à un récit à plusieurs niveaux. De plus, en travaillant sur le lien véritablement intime de la musique au contexte dans lequel elle est produite, le résultat pourrait acquérir une pertinence telle au niveau local qu’il pourrait tendre vers une dimension universelle.
Le vendredi 30 Novembre à Utopiana, Tomoko présentera quelques-unes de ses œuvres et ouvrira un débat public sur les questions évoquées ci-dessus. Il y sera question notamment d’un projet de performance mené à Tokyo et qui contestait diverses démarcations dans une société, en particulier entre «handicap» et «capacité» ou «minorité» et «majorité». Un autre exemple a trait à une célébration rituelle sur une montagne en Indonésie, où le public était invité à avoir des relations sexuelles avec des vents grâce à la musique. Tomoko va aussi parler de certains de ses projets de composition collective impliquant des personnes d’horizons divers, tels que des enfants et des personnes âgées, ou encore des résidents de bidonvilles et des responsables gouvernementaux. Finalement, travaillant actuellement à une pièce pour la radio à partir de matériel sonore recueillit à Fukushima, elle souhaite questionner le fait de créer dans un contexte marqué par un trauma et la distance nécessaire qu’implique une intervention artistique.
Tomoko Momiyama compose, met en scène et produit des évènements artistiques interdisciplinaires. Formée à l’Université de Stanford et résidant actuellement à Tokyo, elle a présenté ses travaux au Japon, dans le reste de l’Asie, en Europe et aux USA. Tomoko aborde la composition comme un moyen de communiquer, considérant la musique comme procèdant de relations entre des peuples, des cultures et des environnements. Elle s’intéresse aux problématiques liées à l’identité en questionnant les structures sociales et les frontières interpersonnelles.
Elle a notamment été invitée au Festival d’Aix-en-Provence (France), au « Camera Japan Festival » (Pays-Bas), au « 21st Century Museum of Contemporary Art », Kanazawa, (Japonn), au Yokohama Minato-mirai Hall (Japon), Asia-Europe Foundation (Singapour), Yogyakarta Contemporary Music Festival (Indonesie), etc.a
Photo: Hiraku Ikeda
Courtesy: 21st Century Museum of Contemporary Art, Kanazawa
Une piste pourrait consister à envisager un processus participatif et collectif dans la création artistique et sa restitution. Quand plusieurs personnes s’emparent d’un sujet, des perspectives contrastées fusionnent et donnent naissance à un récit à plusieurs niveaux. De plus, en travaillant sur le lien véritablement intime de la musique au contexte dans lequel elle est produite, le résultat pourrait acquérir une pertinence telle au niveau local qu’il pourrait tendre vers une dimension universelle.
Le vendredi 30 Novembre à Utopiana, Tomoko présentera quelques-unes de ses œuvres et ouvrira un débat public sur les questions évoquées ci-dessus. Il y sera question notamment d’un projet de performance mené à Tokyo et qui contestait diverses démarcations dans une société, en particulier entre «handicap» et «capacité» ou «minorité» et «majorité». Un autre exemple a trait à une célébration rituelle sur une montagne en Indonésie, où le public était invité à avoir des relations sexuelles avec des vents grâce à la musique. Tomoko va aussi parler de certains de ses projets de composition collective impliquant des personnes d’horizons divers, tels que des enfants et des personnes âgées, ou encore des résidents de bidonvilles et des responsables gouvernementaux. Finalement, travaillant actuellement à une pièce pour la radio à partir de matériel sonore recueillit à Fukushima, elle souhaite questionner le fait de créer dans un contexte marqué par un trauma et la distance nécessaire qu’implique une intervention artistique.
Tomoko Momiyama compose, met en scène et produit des évènements artistiques interdisciplinaires. Formée à l’Université de Stanford et résidant actuellement à Tokyo, elle a présenté ses travaux au Japon, dans le reste de l’Asie, en Europe et aux USA. Tomoko aborde la composition comme un moyen de communiquer, considérant la musique comme procèdant de relations entre des peuples, des cultures et des environnements. Elle s’intéresse aux problématiques liées à l’identité en questionnant les structures sociales et les frontières interpersonnelles.
Elle a notamment été invitée au Festival d’Aix-en-Provence (France), au « Camera Japan Festival » (Pays-Bas), au « 21st Century Museum of Contemporary Art », Kanazawa, (Japonn), au Yokohama Minato-mirai Hall (Japon), Asia-Europe Foundation (Singapour), Yogyakarta Contemporary Music Festival (Indonesie), etc.a
Photo: Hiraku Ikeda
Courtesy: 21st Century Museum of Contemporary Art, Kanazawa
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par Utopiana le 26 novembre 2012