d’après Heiner Müller

"« Je suis le dieu Bonheur. J’ai dormi dix mille ans. Peu importe où. J’ai été réveillé par un bruit qui venait de la terre, une espèce de tonnerre, mais plus fort, et qui durait plus longtemps. Comme ça ne s’arrêtait pas, j’ai jeté un coup d’œil. Il y avait des flammes géantes qui couraient sur toute la planète. J’ai décidé d’aller voir… ».

Explorer Müller, c’est inéluctablement se confronter à l'esthétique du fragment. Les thèmes qu’il aborde en utilisant cette esthétique se présentent comme inachevés ; l'œuvre ne prétend pas constituer un tout, raconter une histoire qui aurait un début, un milieu, une fin. Le fragment évoque le morcellement dans la conduite du récit mais surtout dans le montage du spectacle.

Dans les textes choisis, la langue de Müller est un scalpel qui incise la violence de l’humain. La poétique de Müller oscille entre le lyrisme de la langue et une sorte de « staccato publicitaire contemporain » que ses héros profèrent depuis la fosse du temps.

direction artistique et conception scénographie Gabriel Alvarez jeu Clara Brancorsini, Mario Barzaghi, Sandra Gaspar et José Ponce costumes Aline Courvoisier maquillages Arnaud Buchs relations publiques Sandra Gaspar"

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	18:00 – 06:00

Signaler une erreur Ajouté par michel le 27 décembre 2006