Huit millions six cent soixante-quatorze mille sept cent soixante-dix-neuf pieds ont battu les pavés de leur libération sur la place Tahrir. Depuis que les révolutions arabes ont surpris tout le monde en déboulonnant les régimes autoritaires et en coupant l’herbe sous les pieds des terroristes, un Arabe est là, qui nous prodigue une leçon de démocratie. Ni racaille, ni islamiste.
Pour rompre avec le manichéisme politique, Philippe Vincent présente une lecture des rapports passionnels que les médias occidentaux entretiennent avec l’Orient en brossant un tableau impressionniste et intimiste de l’Histoire. Une galerie de portraits compose ce miroir déformé, vivant, multiple, polyphonique, à l’image du monde en cours.