Vague noire – Les enfants terribles du cinéma yougoslave
Auditorium Fondation Arditi
- 1, av. du Mail - Plainpalais - Genève
-
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- www.auditorium-arditi.ch
'''Zaseda (L’embuscade)'''
R Živojin Pavlović, YU, 1969, 80’, NB, 35 mm, st fr
Int Ivica Vidović, Milena Dravić, Pavle Vuisić, Severin Bijelić, Slobodan Aligrudić, Mirjana Blašković
Lion d’or du Festival de Venise 1970
S’ouvrant sur un défilé victorieux devant les portraits géants de Tito et Staline, L’embuscade raconte les tribulations et désillusions d’Iva, un candide accordéoniste et ardent communiste, amoureux d’une jeune fille dont le père est un ennemi du régime. En rejoignant les services de sécurité, qui combattent les Tchetniks – «traîtres» réfugiés dans les montagnes – Iva voit ses idéaux s’effriter. Il découvre le cynisme de certains de ses chefs, qui fabriquent de faux-exploits pour assurer leur carrière et leur réputation de héros du socialisme.
Pavlović recrée dans ce film en partie autobiographique l’atmosphère qui régnait à l’époque de la reconstruction, à la fin de la guerre. Il met à mal le mythe de la rupture tito-stalienne, censée avoir permis une avancée vers le «vrai socialisme». Les déceptions idéologiques de son jeune héros lui vaudront à la fois une reconnaissance internationale, l’interdiction du film en Yougoslavie et son expulsion de l’Académie du cinéma.
R Živojin Pavlović, YU, 1969, 80’, NB, 35 mm, st fr
Int Ivica Vidović, Milena Dravić, Pavle Vuisić, Severin Bijelić, Slobodan Aligrudić, Mirjana Blašković
Lion d’or du Festival de Venise 1970
S’ouvrant sur un défilé victorieux devant les portraits géants de Tito et Staline, L’embuscade raconte les tribulations et désillusions d’Iva, un candide accordéoniste et ardent communiste, amoureux d’une jeune fille dont le père est un ennemi du régime. En rejoignant les services de sécurité, qui combattent les Tchetniks – «traîtres» réfugiés dans les montagnes – Iva voit ses idéaux s’effriter. Il découvre le cynisme de certains de ses chefs, qui fabriquent de faux-exploits pour assurer leur carrière et leur réputation de héros du socialisme.
Pavlović recrée dans ce film en partie autobiographique l’atmosphère qui régnait à l’époque de la reconstruction, à la fin de la guerre. Il met à mal le mythe de la rupture tito-stalienne, censée avoir permis une avancée vers le «vrai socialisme». Les déceptions idéologiques de son jeune héros lui vaudront à la fois une reconnaissance internationale, l’interdiction du film en Yougoslavie et son expulsion de l’Académie du cinéma.
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20:00 |
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| 8.- | |
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par mariusplus le 19 janvier 2012