La décadanse

14:30 PANDA PETIT PANDA / 21:00 PUTTY HILL

Spoutnik

14:30 PANDA PETIT PANDA
Isao Takahata - 1973 - Japon - 81' - VF

La petite orpheline Mimiko, habite dans la maison de sa grand-mère. Alors que cette dernière s’absente quelques jours, un bébé panda et son papa, échappés du zoo voisin, pénètrent dans la maison... et s’y installent ! Tous trois deviennent rapidement les meilleurs amis du monde... même si le petit panda se révèle
être un habitué des bêtises : il sème la panique à la cantine de l’école, manque de se noyer dans la rivière... Jusqu’au jour où il découvre un intrus couché dans son lit : un tigre qui ne retrouve pas le chemin de son cirque ...

Films pour les enfants et surtout films représentés par des enfants, les 3 samedis après-midi avant Noël à 14h30.
Samedi 10 décembre : Goshu le violoncelliste
Samedi 17 décembre : Panda Petit Panda
Samedi 24 décembre : Kié la petite peste

Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

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21:00 PUTTY HILL
Matt Porterfield - USA - 2010 - 87 min - VOST fr
Avec Sky Ferreira, Zoé Vance, James Siebor, Dustin & Cody Ray

Une forêt. Des jeunes jouent au Paintball. L’un deux est éliminé et se retire momentanément du champ de bataille. La caméra l’accompagne et une voix hors champ l’interroge sur sa vie. L’entretien est spontané, intimiste. On apprend que l’adolescent est venu jouer avec les amis de son frère. Celui-ci est mort d’une overdose il y a quelques jours.
Au cours du film, la caméra suit les proches du défunt durant les jours qui précèdent son enterrement, recueille leurs pensées, leur état d’esprit, le vide qui les habite et dresse moins un portrait du disparu que de cette communauté dans laquelle il a évolué. Réflexions habitées de spleen, dénuement dans lequel se retrouvent les individus, tout porte à croire que nous assistons à un documentaire.
Or Cory n’existe pas, et les jeunes s’exprimant dans le film n’ont en commun que leur appartenance au quartier de Putty Hill. C’est la force exceptionnelle de ce film oscillant entre fiction et documentaire. Car la spontanéité et la profondeur des propos recueillis par la caméra est bien réelle. Les personnes présentes à l’écran disposaient
de quelques informations biographique sur le personnage fictif de Cory autour desquelles elles ont été invitées à déployer leurs propres expériences et souvenirs. Le résultat est fascinant, réinventant le jeu d’acteur, le tout servi par des images magnifiques, éthérées, mélancoliques et composant paradoxalement une ode à la vie.
14:30 – 22:30
11.-
7.-
Signaler une erreur Ajouté par Cinéma Spoutnik le 6 décembre 2011