La décadanse

3 heures 57 minutes

Fonderie Kugler

'''Dès 20h30, Carte blanche à Daniel Zea'''
Improvisations et compositions électroacoustiques, chorégraphies et concerts de musique contemporaine pour une déambulation auditive dans les interstices de la Fonderie Kugler. Avec Timothée Crozat, Lucie Eidenbenz, Yann Marussich, John Menoud, Johan Treichel et Daniel Zea.

'''The Boiling Point (durée 20' ~)'''
Chorégraphie, interprétation : Lucie Eidenbenz Composition musicale et programmation numérique : Daniel Zea
Création costume: Lucie Eidenbenz, Aline Courvoisier
The Boiling Point célèbre le moment de la métamorphose et de l'orgasme. Sur scène, un orchestre de bouilloires soupire alors que dans leur vapeur se plie et se déplie un corps étrange et désaxé, mêlant le processus chimique de transformation de la matière au processus symbolique de transformation de l'être.

'''Blessure (durée 50' ~)'''
Chorégraphie, interprétation : Yann Marussich
Composition musicale et programmation numérique : Daniel Zea
Pour cette performance, l’artiste nu, enfermé dans une boîte noire est allongé sur un lit de plumes blanches, une flèche lui transperce le flanc. Le spectateur regarde par une meurtrière.

'''Tleesioivn (durée 25' ~)'''
Performance audio/vidéo: krodelabestiole
Dans Tleesioivn, krodelabestiole régurgite de petits bouts de journaux télévisés, bulletins météorologiques et de tirages de l'euro millions.Il combine au grès des ondes grincements tendus et paysages singuliers en se réappropriant le fer de lance d'une médiasphère autocrate."Dans Tleesioivn j'interviens en temps réel sur le flux télévisé. Au moyen d'une télécommande, je laisse au public le choix de l'émission diffusée. Je modifie le son et l'image (boucles, distorsions, étirements temporels, changements de hauteur, dégradations, mise en vibrations).

'''La Femme 100 tête (durée 13' ~)'''
Bande magnétique à cinq pistes
Composition musicale: John Menoud
Cette pièce inaugure un grand cycle thématique dédié aux femmes et plus particulièrement aux femmes "surréalistes". Des femmes qui se sont non seulement imposées comme figures artistiques, mais aussi le plus souvent des femmes qui ont su rester indépendantes et en marge du groupe surréaliste lui-même. Des femmes qui ont adopté une conduite de vie liée au surréalisme - dans son essence - et vouée à la subversion et à la libre pensée. Cette pièce a été réalisée à partir de sons concrets traités électroniquement ou non, ainsi qu'à partir de sons purement électroniques.

'''Haunting birds (durée 20' ~)'''
Improvisation Musicale
Appeaux, objets & électronique: John Menoud
électronique en temps réel: Daniel Zea

'''Cambuche (durée 10')'''
Bande magnétique à quatre pistes
Composition musicale: Daniel Zea
Cambuche est un mot qu’en argot colombien décrit un refuge construit de façon improvisée avec des branches et du plastique afin de se protéger de la pluie et des fumigations aériennes du plan Colombie* sur la campagne colombienne.(* Programme du gouvernement des Etats Unis dans le cadre de la guerre contre la drogue)

'''Lachrimae (durée 9' ~)'''
Bande magnétique à huit pistes
Composition musicale: Johan Treichel
Lachrimae, pour huit haut-parleurs (à la mémoire de Pascal Stauffer), se veut une synthèse entre trois procédés de composition bien distincts. Tout d'abord une « réinterprétation électroacoustique » de Seven Tears de John Dowland, dont on peut entendre quelques vestiges, notamment sur le plan harmonique.
Vient ensuite l'art de l'autodestruction thématique propre à la musique de Gustav Mahler comme à la philosophie de Friedrich Nietzsche. Les valeurs sont toutefois inversées dans le cas de Lachrimae. Aucun son « beau » n'est « enlaidi », le procédé est le contraire: des attaques violentes de percussion naissent les sons les plus lisses (comme, par exemple, la timbale dans la dernière minute). La pièce ne se veut pas hédoniste pour autant.
Enfin, la forme de la pièce s'inspire de l'orchestration d'Anton Bruckner : passages « brusques » d'un registre à l'autre, maintien, à certains moments d'un niveau proche de la saturation, et à d'autres, travail sur le détail infime.

'''D.J Mucha Muchacha (durée ~ all night long)'''
Puisant dans les folklores modernes connus ou obscures du moyen orient, d'asie, d'afrique et d'amérique latine, avec un goût prononcé pour les voix de femmes Mucha Muchacha établi des ponts entre folk, exotica, surf, soul, rock 'n' roll, rhythm and blues, doo-woop et pop italienne des années 50 et 60. "Danceable, Undanceable but always wet".

Com&Com, Katalin Deér, Vidya Gastaldon, Georg Gatsas,
Rolf Graf, Aurelio Kopainig, Martin Lorenz, Costa Vece

Une proposition de Séverine Fromaigeat et Alexandra Maurer
14:00 – 19:00
Dès 20h30, Carte blanche à Daniel Zea Improvisations et compositions électroacoustiques etc.
Signaler une erreur Ajouté par michel le 29 octobre 2011