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Un vent berlinois souffle sur Bongo Joe.
Paul Arámbula, toujours en quête de nouvelles figures imaginaires pour nourrir ses pop songs, ne courtise pas l'approbation du public. Ses chansons sont peuplées de démons intérieurs, de sentiments troubles, de voyages vers nulle part, de correspondances manquées. Accompagné d'une petite boîte à rythmes et de son fidèle clavier qu’il transporte à travers le monde, il propose de faire un pas de coté avec son méta-spectacle avant-gardiste qu’on se réjouit de découvrir.

Ensuite, place à Perilymph. Qu’est-ce que c’est ? La périlymphe c’est ce truc fluide dans les oreilles qui aide à transmettre les différentes ondes présentes dans l'environnement de notre bon vieux cerveau, qui les transforme en ce que nous pouvons appeler le son, et, potentiellement, avec l'aide de notre perception du temps, l'interpréter comme de la musique. Et ca décrit assez bien ce projet, qui depuis sa création en 2017, a grandi, mûri et perfectionné son art. On pourrait décrire sa musique comme progressive et/ou psychédélique. Les membres du groupe travaillent avec ferveur pour réaliser des arrangements méticuleux et complexes comme une substance sans effort pour faire claquer nos « ganglions de la base », ce qui fonctionne plutôt merveilleusement à la fois sur scène et sur disque.

Fabian Sliwka : Batterie
Nick Petricevic : Basse
Can Winter : Claviers
Tim Landgren : Guitare
Fabien de Menou : Guitare et voix

	19:00 – 22:00
	5.- / 10.- ou 15.-

Signaler une erreur Ajouté par papa le 25 avril 2023