L'animal qui manque / Une rencontre entre Etterspozio et Paul Guillibert
Utopiana
- Chemin Mestrezat 7a (Servette) - Genève
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Dans le cadre de leur résidence le duo d'artistes ETTERSPOZIO invite le philosophe Paul Guillibert pour une rencontre publique et une discussion sur "l'animal qui manque".
Dans le cadre de leur projet de résidence, L'antidiscours de la méthode : chapitre III (Le Pavillon), le duo ETTERSPOZIO invite le philosophe Paul Guillibert.
Dans les jardins zoologiques, il n'est pas rare que des animaux se rendent invisibles. Pourtant, l'architecture des parcs cherche précisément à rendre visible une nature "sauvage" qui ne se donne à la perception humaine que pour mieux se dérober. Ici, lorsque la proie regarde le prédateur, elle ne prépare pas sa fuite mais elle s'installe dans l'espace contraint du parc. L'invisibilité animale peut-elle être pensée comme une stratégie de résistance à la mise au travail dans le parc zoologique ? Cette séance nourrie de philosophie sociale cherchera moins à formuler des réponses éthologiques à cette question qu'à en clarifier les termes. Il n'est pas évident que le rapport entre humains et autres qu'humains dans le parc zoologique soit d'abord un régime d'appropriation de travail gratuit. Le fait de montrer une "nature sauvage", maîtrisée, dominée, exposée à la vue des visiteurs relève sans doute autant d'un dispositif de contrôle de l'animalité que d'un mode de subjectivation humain par différence spécifique. Enfin, il paraît étrange de penser les résistances à la domination et à la mise au travail des animaux sans envisager les luttes sociales avec lesquelles elles peuvent entrer en résonance ou en conflit.
Inscription en ligne : tally.so
+ d'informations : www.utopiana.art
Lien zoom pour y assister en ligne : us06web.zoom.us
Dans le cadre de leur projet de résidence, L'antidiscours de la méthode : chapitre III (Le Pavillon), le duo ETTERSPOZIO invite le philosophe Paul Guillibert.
Dans les jardins zoologiques, il n'est pas rare que des animaux se rendent invisibles. Pourtant, l'architecture des parcs cherche précisément à rendre visible une nature "sauvage" qui ne se donne à la perception humaine que pour mieux se dérober. Ici, lorsque la proie regarde le prédateur, elle ne prépare pas sa fuite mais elle s'installe dans l'espace contraint du parc. L'invisibilité animale peut-elle être pensée comme une stratégie de résistance à la mise au travail dans le parc zoologique ? Cette séance nourrie de philosophie sociale cherchera moins à formuler des réponses éthologiques à cette question qu'à en clarifier les termes. Il n'est pas évident que le rapport entre humains et autres qu'humains dans le parc zoologique soit d'abord un régime d'appropriation de travail gratuit. Le fait de montrer une "nature sauvage", maîtrisée, dominée, exposée à la vue des visiteurs relève sans doute autant d'un dispositif de contrôle de l'animalité que d'un mode de subjectivation humain par différence spécifique. Enfin, il paraît étrange de penser les résistances à la domination et à la mise au travail des animaux sans envisager les luttes sociales avec lesquelles elles peuvent entrer en résonance ou en conflit.
Inscription en ligne : tally.so
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- https://www.utopiana.art/en/l-
animal-qui-manque - https://tally.so/r/nrj42N
- https://www.facebook.com/event
s/678383307036669
|
18:30 – 20:00 https://us06web.zoom.us/j/88102499660 |
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| Gratuit pour les membres et les étudiant.e.x.s/ Prix libre | |
| https://tally.so/r/nrj42N |
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par Utopiana le 21 octobre 2022