Jardin d'Hiver - spectacle de cimetière
Cimetière de Vernier
- Chem. du Grand-Champ, 1219 Vernier, Suisse - Vernier - Genève
- https://www.vernier.ch/fr/actualites/evenements/welcome.php?action=showevent&eve
Jardin d'Hiver est une déambulation de cimetière dans laquelle les artistes tentent de questionner les liens possibles qui unissent les vivant.e.s et les mort.e.s
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Au départ, il y avait le désir de raconter les grandes et petites disparitions qui émaillent nos vies. Quelles traces tangibles trahissent une absence ? Est-ce que la peine creuse la peau ? Colle sous les mots ? Est-ce que la douleur est un silence, une virgule, une apostrophe ? Combien de temps avant de toucher la fin d’un deuil ? Au départ, il s’agissait de compter nos mort.e.x.s...
Autant irruption que disparition, la mort joue une double partition. Elle remplit l’espace en même temps qu’elle le vide. En surgissant, elle bouleverse l’équilibre et crée une nouvelle donne. Les personnages de Jardin d’Hiver s’inscrivent dans ce mouvement paradoxal : iels irruptionnent et disparaissent.
C’est une communauté d’êtres, parfois étranges, parfois familiers, qui cherchent un langage pour parler de leur(s) mort(.e.x.s).
Jardin d’Hiver déploie son jeu à même le cimetière afin d’interroger les caractéristiques de ce lieu. Aujourd’hui situés au coeur de nos villes, ces espaces sont chargés de représentations et de croyances mouvantes. En y créant une déambulation guidée, il s’agit d’expériencer les points de jonction entre le monde des vivant.e.x.s et celui des trépassé.e.x.s.
Les histoires et les rituels s’abordent ici comme des pratiques de l’entre-deux monde. Ces pratiques nous relient aux disparu.x.e.s, de la même manière que la représentation d’un spectacle cré e une communauté ponctuelle entre un groupe d’artistes et un public. Ici et aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si ce lien existe, mais bien d’explorer de quoi il se tisse et se retisse.
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Au départ, il y avait le désir de raconter les grandes et petites disparitions qui émaillent nos vies. Quelles traces tangibles trahissent une absence ? Est-ce que la peine creuse la peau ? Colle sous les mots ? Est-ce que la douleur est un silence, une virgule, une apostrophe ? Combien de temps avant de toucher la fin d’un deuil ? Au départ, il s’agissait de compter nos mort.e.x.s...
Autant irruption que disparition, la mort joue une double partition. Elle remplit l’espace en même temps qu’elle le vide. En surgissant, elle bouleverse l’équilibre et crée une nouvelle donne. Les personnages de Jardin d’Hiver s’inscrivent dans ce mouvement paradoxal : iels irruptionnent et disparaissent.
C’est une communauté d’êtres, parfois étranges, parfois familiers, qui cherchent un langage pour parler de leur(s) mort(.e.x.s).
Jardin d’Hiver déploie son jeu à même le cimetière afin d’interroger les caractéristiques de ce lieu. Aujourd’hui situés au coeur de nos villes, ces espaces sont chargés de représentations et de croyances mouvantes. En y créant une déambulation guidée, il s’agit d’expériencer les points de jonction entre le monde des vivant.e.x.s et celui des trépassé.e.x.s.
Les histoires et les rituels s’abordent ici comme des pratiques de l’entre-deux monde. Ces pratiques nous relient aux disparu.x.e.s, de la même manière que la représentation d’un spectacle cré e une communauté ponctuelle entre un groupe d’artistes et un public. Ici et aujourd’hui, la question n’est pas de savoir si ce lien existe, mais bien d’explorer de quoi il se tisse et se retisse.
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19:00 – 20:30 voir "remarque" |
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| Entrées libres | |
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Ajouté
par michel le 27 juillet 2022