La décadanse

Koudlam

Le Rez - Usine

(fr) electro symphonique www.koudlam.com

"Chaque seconde de Koudlam rappelle que toute civilisation est vouée à une chute. Calendriers incas et plan d’urbanisation, c’est idem: tout disparaîtra dans le fracas d’une tour HLM qui s’effondre. Charognard majestueux survolant les cités mayas autant que les barres de La Courneuve, Koudlam prend toute sa dimension en live: seul en scène en Wayfarer noire, face au public, micro brandi et fièrement dressé, il dirige tout un univers miniature depuis son laptop. Flûtes traditionnelles y côtoient arpeggiator acides, une tribu Masaï tambourine sur des slaps de basse, un shaman aztèque entonne une litanie au travers de filtres et séquenceurs… Voici venir un Jim Morrison hantant les nappes de Vangelis ou Tangerine Dream.

Sur les enregistrements de Goodbye, son premier album épique, on croit déceler la pluie, le cri d’un oiseau de nuit ou la mousson. Erreur. Koudlam joue ses lives depuis le toit d’un hôpital de Londres, sur des grues à Berlin ou dans des Eglises romaines. Résultat de ses nombreuses collaborations avec l’artiste Cyprien Gaillard (Koudlam soutient musicalement les projections du film DESNIANSKY RAION) avec qui il partage cette fascination pour l’entropie et les ruines.

Avec son hommage à l’immense mégapole Maya (« Live at Teotihuacán », littéralement : le lieu où l’on devient Dieu) sorti en 2008, Koudlam est entré, tel un alpiniste de l’avant-garde électronique, dans le melting pot de Pan European Recording. Il complète ainsi parfaitement le freakshow de guitares psychédéliques et indomptées du label français. Quant à Goodbye de Koudlam, il va plus loin que le constat; il devient une messe, une célébration, et la musique gagne en amplitude, en altitude et en empathie. La voix s’impose, limpide, les claviers pleurent, hoquètent. Dernier appel pour la navette spatiale !"
20:30
20.-/ 10.- (membres PTR)
www.petzizickets.ch et chez Sounds Records (8 avenue du Mail – Genève)
Signaler une erreur Ajouté par michel le 7 juin 2011