La décadanse

Ritual Boogie / psyche-rock ANNULÉ

Chaque semaine à son lot de restrictions sanitaires sans aucunes réflexions sur nos programmations et les dégâts moraux, sans compter du manque à gagner.

Le concert concert du 13 décembre va être déplacé en 2022 un jour!

Alternative rock Acid rock Psychedelic rock

Vernissage de l'album vinyl Monkey Screams
La musique proposée par Ritual Boogie (Urgence Disk Records) n'est pas aussi simple à cataloguer : Rock, Blues, Doom, Indus, Post-Punk, Psychédélique : tout lui convient... mais rien ne lui va tout à fait comme un gant ! Car si le style du groupe repose sur quelques constantes (NDR : un tempo généralement lent, une section rythmique démonstrative, des guitares plombées et un chant charismatique), chaque titre semble vouloir présenter une facette différente.
Album "Monkey Screams":
Produced, recorded and mixed by MK Marco Rivao
Mastered at @West West Side Studios NYC By Alan Douches
URGENCE DISK RECORDS
www.ritualboogie.com
ritualboogie.bandcamp.com
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RITUAL BOOGIE « MONKEY SCREAMS »
Quatre ans après « Middle Age Dust », album fondateur croisant avec brio psychedelic rock, post-punk et blues, le trio lausannois nous revient avec « Monkey Screams », un EP cinq titres radicalisant encore plus son propos.
Premier morceau et single « Parade » démarre de façon tribale et industrielle à la fois, son refrain sonnant comme une locomotive punkoïde, quelque part entre Killing Joke et Prong. Dans la même tonalité « Monkey Scream » confirme l’impression initiale, à savoir que Stephen Garey n’a jamais chanté aussi frontalement, apportant une dangerosité nouvelle à la frappe martiale de Stéphane Rentznik et à la basse bien lourde du nouveau membre Richard Lovis.
Avec « Unscrew », le trio semble littéralement convoquer les enfers avec ce titre proto-batcave diaboliquement efficace. Nettement plus familier, « Wisdom » démarre comme un bon vieux Alice In Chains avant de retourner aux sombres racines bluesy et à la rythmique métronomique du Ritual Boogie de nos mémoires, la voix de son frontman reprenant sa texture éraillée pour l’occasion, avant qu’un magnifique solo de guitare ne vienne tout emporter sur son passage. Enfin, « Rat Tribe » conclut l’affaire dans un dernier orgasme sonique en convoquant ni plus ni moins que les spectres de Black Sabbath et Led Zeppelin pour un final dantesque sentant bon la fin de concert en sueurs dans ce qui sera bientôt le monde d’après cette maudite pandémie.
Signe des temps, le crane chromé de la pochette précédente est devenu un gobelet viking ; nul doute que son contenu est du Jack Daniel’s distillé par le diable en personne.
Stephen Garey - Vocals and guitars
Stéphane Rentznik - Drums and percussion
Richard Lovis - Bass
18:30 – 19:30
prix libre pour les artistes
Signaler une erreur Ajouté par Herr Liebe le 11 décembre 2021