Il nous revient de loin, Christophe Miossec. Et non, il n’est plus saoul ; ceci en référence au titre-phare Non, non, non, je ne suis plus saoul, tiré de son tout premier album Boire en 1995. Un
tour de force dont le brut de la poésie avait bousculé les canons de la chanson française d’alors. Aujourd’hui, 25 ans après, il nous revient avec son onzième album Boire, écrire et s’enfuir, en duo avec la chanteuse et violoniste Mirabelle Gilis. Parolier à l’écriture sèche, la voix rugueuse, Miossec entretient un univers très spécial fait de la torpeur de nos amours sombres, cabossées, voire confinées. C’est sans doute ce qui a poussé les plus grands : Bashung, Gréco ou encore Birkin, à recourir à sa poésie.