"NOTHING IS LEFT TO TELL" EMANUEL ALMBORG (35min.FILM)
MURO
- 37-39, Jacques-Philibert de Sauvage Genève-Châtelaine - Vernier - Genève
- http://www.murogallery.com/
Que se passe-t-il quand douze inconnus, privés du droit de parole, doivent cohabiter et collaborer durant 10 jours sur une île déserte? Ce n'est pas un nouveau concept de jeu télévisé, mais l'expérience qui fonde la nouvelle création de l'artiste suédois Emanuel Almborg. Intitulé "Nothing is Left to Tell", le film qui retrace cette expérience est dévoilé simultanément à Vienne et Genève où la galerie Muro l'accueille dès le 15 mars.
Cette production développe le précédent projet d'Emanuel Almborg, "The Rest is Silence", que Muro avait présenté en 2010. L'artiste avait alors documenté une expérience collective qui s'est déroulée pendant plus de 30 ans dans l'est londonien. Des habitants avaient développé une création commune en se privant volontairement de l'usage du langage.
Avec "Nothing is Left to Tell", Emanuel Almborg reproduit une démarche similaire, mais dans un contexte complètement différent: un îlot inhabité de la mer Baltique, au large de la Suède. Recruté par l'artiste, le groupe s'est engagé à y construire une structure en bois, sans plan pré-défini, avec une quantité restreinte de matériaux de récupération et quelques outils rudimentaires. Les participants ont pu bâtir ce qu'il voulaient, mais à la condition de collaborer à l'édification d'une même structure. La parole était bannie. Les participants étaient privés de contact extérieur. Soumise aux mêmes règles et conditions de vie, une équipe de tournage a suivi le groupe pendant son séjour sur l'île et a documenté le processus.
Se faisant écho tant des expériences de vie alternative des années 60 et 70 que des formes médiatiques contemporaines de télé-réalité, le film qui en résulte induit avant tout un questionnement sur le langage et son importance. Si la parole est au coeur de la communauté humaine, que se passe-t-il si nous l’excluons temporairement? Comment se lier les uns aux autres? Devons-nous trouver de nouvelles façons de communiquer ou devons-nous accepter le silence? L'oeuvre révèle une forme essentielle de communication, dépouillée du verbe.
Cette production développe le précédent projet d'Emanuel Almborg, "The Rest is Silence", que Muro avait présenté en 2010. L'artiste avait alors documenté une expérience collective qui s'est déroulée pendant plus de 30 ans dans l'est londonien. Des habitants avaient développé une création commune en se privant volontairement de l'usage du langage.
Avec "Nothing is Left to Tell", Emanuel Almborg reproduit une démarche similaire, mais dans un contexte complètement différent: un îlot inhabité de la mer Baltique, au large de la Suède. Recruté par l'artiste, le groupe s'est engagé à y construire une structure en bois, sans plan pré-défini, avec une quantité restreinte de matériaux de récupération et quelques outils rudimentaires. Les participants ont pu bâtir ce qu'il voulaient, mais à la condition de collaborer à l'édification d'une même structure. La parole était bannie. Les participants étaient privés de contact extérieur. Soumise aux mêmes règles et conditions de vie, une équipe de tournage a suivi le groupe pendant son séjour sur l'île et a documenté le processus.
Se faisant écho tant des expériences de vie alternative des années 60 et 70 que des formes médiatiques contemporaines de télé-réalité, le film qui en résulte induit avant tout un questionnement sur le langage et son importance. Si la parole est au coeur de la communauté humaine, que se passe-t-il si nous l’excluons temporairement? Comment se lier les uns aux autres? Devons-nous trouver de nouvelles façons de communiquer ou devons-nous accepter le silence? L'oeuvre révèle une forme essentielle de communication, dépouillée du verbe.
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14:00 – 19:00 |
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par Jihanuman le 15 mars 2011