Krach n’est pas une pièce de théâtre, c’est une plongée en poésie, en apnée, en déchirure, une chute sans limite, à la chair d’une époque où les êtres tombent parce qu’on les pousse, où les corps se jettent dans le vide comme on relève le poing, où la honte fait naître la rage, qui s’écrase au sol avant d’être repue. Krach est une entrée sans issue en un tourbillon, un labyrinthe carnassier où les MASQUES sociaux brûlent d’un feu que nul ne sait éteindre. Krach n’est pas une pièce de théâtre. C’est une brisure. Et un appel.
Sous l’œil sagace de la metteure en scène belge Selma Alaoui, l’écriture de Philippe Malone déploie son rythme exsangue en nous laissant la grandeur d’une respiration.
*Selon le bon-vouloir des autorités et du virus.