Que peut faire le théâtre face à une photographie où l’humanité tout entière est rabaissée à sa gangrène raciste toujours renouvelée ? Il peut tenter, par les mots, son rejet. Sur l’image, une femme soldate tient un prisonnier nu en laisse. Elle a bu la haine de // l’ennemi // jusqu’à la lie, perdue sous un MASQUE nationaliste qu’elle pensait juste. Au Bord de la photographie, une somme d’autres désirs, équivoques et polémiques abordent tant l’intime que notre rapport aux images et à l’Histoire contemporaine.
Claudine Galea signe ici un âpre monologue féminin que la metteure en scène Michèle Pralong prend au corps.
*Selon le bon-vouloir des autorités et du virus.