๐๐, ๐๐๐๐ ! | ๐๐ข๐๐ซ๐ซ๐ ๐๐ซ๐๐ญ๐จ๐ง | ๐
๐ซ๐๐ง๐๐ | ๐๐๐๐ | ๐๐โ | ๐ฏ๐จ ๐๐ซ๐๐ง๐ฬง๐๐ข๐ฌ
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ยซNous avons une tendre vieยป adresse Madeleine ร Toto, le marcassin quโelle protรจge dโun massacre dans la forรชt. Cette phrase, ร elle seule, pourrait exprimer le coeur des films de Pierre Creton dont le tentative, sans cesse renouvelรฉe, serait de rapprocher le cinรฉma de la vie. Cโest ร dire dโenvisager le cinรฉma comme possibilitรฉ de sโapprocher des autres - amis et animaux - de les รฉcouter, de les aimer. Ainsi Pierre rencontre Madeleine et son marcassin aussi bien quโil trouve dans cette situation le dรฉbut dโun film-conte qui se nourrit dโautres aventures. Il y a lโamoureux Vincent qui part en Inde, dans une ville peuplรฉ de Macaques menacรฉs eux-aussi par la chasse. Il y a lโagriculteur Joseph, entourรฉ de ces quinze chats qui confie ses cauchemars ร Pierre. Proche et lointain, vie et mort, animal et homme: chaque situation filmรฉe expose ces opposรฉs tout autant que la possibilitรฉ de leur rapprochement. Si Toto est finalement enlevรฉ ร Madeleine, si Joseph disparaรฎt, il reste nรฉanmoins cette espace de divagation - celui de la pensรฉe, ou du cinรฉma - pour les rรชver prรจs de soi.
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๐๐ง๐๐จ๐ฌ ๐ฉ๐ซ๐๐ญ๐ข๐ช๐ฎ๐๐ฌ :
๐๐จ๐ซ๐ญ ๐๐ฎ ๐ฆ๐๐ฌ๐ช๐ฎ๐ ๐จ๐๐ฅ๐ข๐ ๐๐ญ๐จ๐ข๐ซ๐ ๐๐๐ง๐ฌ ๐ฅ๐๐ฌ ๐ฉ๐๐ซ๐ญ๐ข๐๐ฌ ๐๐จ๐ฆ๐ฆ๐ฎ๐ง๐๐ฌ ๐๐ฎ ๐๐ข๐ง๐ฬ๐ฆ๐ (๐๐๐ข๐ฌ๐ฌ๐, ๐ก๐๐ฅ๐ฅ, ๐ญ๐จ๐ข๐ฅ๐๐ญ๐ญ๐๐ฌ) ๐๐ญ ๐ฉ๐๐ง๐๐๐ง๐ญ ๐ฅ๐ ๐ฌ๐ฬ๐๐ง๐๐.
๐๐จ๐ฎ๐ฌ ๐ฏ๐จ๐ฎ๐ฌ ๐ฉ๐ซ๐ข๐จ๐ง๐ฌ ๐ฬ๐ ๐๐ฅ๐๐ฆ๐๐ง๐ญ ๐๐ ๐ง๐จ๐ฎ๐ฌ ๐ฅ๐๐ข๐ฌ๐ฌ๐๐ซ ๐ฏ๐จ๐ฌ ๐๐จ๐จ๐ซ๐๐จ๐ง๐ง๐ฬ๐๐ฌ (๐ง๐จ๐ฆ, ๐ฉ๐ซ๐ฬ๐ง๐จ๐ฆ, ๐ง๐ฎ๐ฆ๐ฬ๐ซ๐จ ๐๐ ๐ญ๐ฬ๐ฅ๐ฬ๐ฉ๐ก๐จ๐ง๐, ๐๐๐ซ๐๐ฌ๐ฌ๐ ๐-๐ฆ๐๐ข๐ฅ)