La décadanse

Animisme Domestique Libéré

La Parfumerie
Théâtre

Animsime domestique libéré

Du 8 au 13 septembre au théâtre de la Parfumerie
Une performance de Camille Lacroix

Avec
Claire Masset
Estelle Quarino
Lola Riccaboni
Justine Ruchat
Julie Sando

Et les voix de
Alice Berger
Camille Bühler
Léa Herquel
Lola Riccaboni
Julie Sando
Eva Zornio

Prise de son
Ludovic Lacroix

Costumes
Camille Bühler

Texte et mise en scène
Camille Lacroix

Dans un intérieur meublé, un lampadaire se fait allumer sans son accord. Une discussion s’installe alors sur la condition de vie des différents éléments d’intérieur. La terre d’une plante en pot lui répond, une langue s’emmêle, car c’est une langue de bouche et pas de poche, elle se croit supérieure mais n’est pas tout à fait maîtresse d’elle-même non plus.Un peu à l’écart, dans un four, deux petits pains, colocataires d’occasion, font connaissance pendant leur cuisson. Certaines n’ont pas tout à fait le même langage et ne sont pas comprises, les absents sont aussi évoqués, ceux qui n’ont pas été retenus, celles qui ont fini sur le trottoir. Leur condition d’utilisation n’est plus acceptable, une rébellion se fomente. Et la fin commence par un cocktail partagé avec les spectateurice.s dans cet animisme en libération, peut-être sont-iels, iels aussi, de passage ou font-iels partie des meubles ou encore des murs, car c’est bien connu, iels ont des oreilles, les spectateur.ice.s

Toute est une histoire de sous-entendus. De polysémie aussi. De clichés. Essayant de comprendre des faits pensés comme «naturels» ou «usuels». Les références sont souvent anthropologiques, philosophiques, sociologiques voire émanant de la biologie. Des ressentis personnels également, il faut l’avouer. La tentative est de mêler les thèmes de différents faits de dominations en dominos. Cette performance évoque plusieurs sujets comme notre rapport occidental au vivant, au féminisme, au travail, à un besoin de faire changer les choses, à notre capacité à communiquer et se comprendre, à l’attention que l’ont porte sur ce qui nous entoure, comme un pied de nez à notre vision naturaliste encore bien ancrée depuis le XVIIe siècle, où, comme le précise Philippe Descola, « seul l’humain a le privilège d’une intériorité, de l’esprit et du langage.»

En première partie
Carte blanche à Laura Rivanera
Réservations au +41 22 341 21 21
17:00 – 18:00
10
+41223412121
Signaler une erreur Ajouté par Leo Mohr le 20 août 2020