La décadanse

Dylandit

La Parfumerie
Théâtre

Sans Bob Dylan, le Rock and Roll comme on le connaît aujourd'hui n'existerait pas. Sa musique et sa poésie sont la source d'où coulent tous les fleuves de la chanson rock contemporaine. Ses chants ont changé à tout jamais notre paysage musical et ils résonnent encore dans presque toute la musique que nous écoutons.

Dans les années '60, Dylan invente un nouveau lexique, une nouvelle grammaire poétique et musicale. Il intègre la poésie dans le rock mainstream comme personne d'autre auparavant. Il modifie et transforme irrévocablement la forme de nos chants populaires.

Quand Dylan chante, tu as l'impression qu'il chante seulement pour toi.
Sa poésie s'invite dans nos salons et dans nos chambres. Sa langue est sensuelle et charnelle. Elle est immédiate et intime. Elle est aussi mystérieuse. Dylan nous donne le langage qui nous manque pour nommer nos craintes, nos peurs et nos colères face à l'injustice sociale, la guerre, la bombe atomique. Mais il sait aussi écrire sur nos blessures et nos douleurs les plus graves et les plus privées.

J'aimerais dire Dylan. J'aimerais aussi le chanter. Je ne vais pas raconter son histoire ni sa vie. J'aimerais faire entendre ses mots, les traduire pour qu'un public francophone puisse les comprendre. Révéler son art si subtil et enivrant d'écrivain, de poète et de chantre de notre monde.
Trois voix, trois guitares, des flûtes, des saxophones, des percussions. On a là tout un monde qui permet de tisser un drame sonore à la hauteur de ce que Dylan dit.
Et bien sûr ses chansons...on ne va pas se priver de chanter et jouer quelques une de nos préférées.

Dylan est le grand poète populaire américain, qui comme Violeta Parra au Chili, a su s'ancrer dans sa tradition et a offert à ses contemporains un foisonnement de questions, de mots et de mélodies. Des cantates urbaines d'aujourd'hui.

Avec Dylandit, je continue mon chemin au côté de poètes comme Violeta Parra, John Berger ou Juan Radrigan. Je continue aussi à tisser des liens avec la poésie souterraine, modeste et fragile des gens ordinaires comme dans mon récit autobiographique Albahaca ou Le Choeur de Femmes spectacle écrit à partir des témoignages de femmes sur la relation avec leur mère.

Conception, dramaturgie, jeu et chant: Michele Millner.
Collaboration artistique: Naïma Arlaud
Traduction: Leo Mohr, Michele Millner, Naïma Arlaud
Avec: Leo Mohr (Jeu, chant, guitare, basse), Naima Arlaud (jeu, chant), Yves Cerf (Saxophones, kena, loops), Christian Graf (Guitare, loops), Andrei Pervikov (Guitare, loops), Sylvain Fournier (Percussion, batterie)
Assistant: Jules Bovard
Scénographie: Jean-Louis Perrot
Lumière: J.C. Cerutti sous le regard bienveillant de Michel Faure
Son: Jean-Baptise Bosshard
Costumes: Ayelen Gabin
Régie : Aurélien Gattegno
Administration et communication : Fanny Garcier
19:00 – 20:30
Plein tarif: 25.-, Tarifs réduits: 10.-, 15.- ou 20.-
Signaler une erreur Ajouté le 23 janvier 2020