Les squats jouissent d’une mauvaise réputation dans notre système de représentations collectives. Nombreux sont pourtant les témoignages et les études qui relèvent leur fonction sociale, c’est-à-dire le rôle positif qu’ils peuvent jouer dans nos sociétés en tant qu’espaces d’expérimentation, de création, de résistance et parfois même de survie. Quoi que nous en pensions, le squat a le mérite d’interroger nos formes de vie et notre rapport à la ville. Dans le cadre de cette conférence organisée à Genève, jadis une des « capitales européennes du squat », Jet d’Encre souhaite éclairer ces sujets aussi actuels que controversés sous les regards de l’expérience vécue, de la recherche scientifique, de la culture et de l’Etat.
Intervenant-e-s :
Luca Pattaroni, chercheur au laboratoire de sociologie urbaine de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.
Marie-Hélène Grinevald, ancienne squatteuse œuvrant à la documentation des patrimoines du mouvement squat à Genève.
Justine Ruchat, comédienne et dramaturge genevoise, ancienne habitante de squat.
Nicole Valiquer, responsable des infrastructures culturelles à l'Office cantonal genevois de la culture et du sport.
Modération :
Victor Santos Rodriguez, membre du comité de Jet d’Encre.
Les diverses interventions seront suivies d'une discussion ouverte au public.