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Du 4 au 9 mai 2010.
Blonde idiote/lectrice de Freud, Shake speare et Joyce. Pin-up minaudant/actrice talentueuse. Nymphomane frigide/ instrument du désir des hommes. Star adulée des foules et victime imbibée de médicaments et d’alcool. cocktail aléatoire de sexualité et d’innocence: Marilyn Monroe est une fiction. Une fiction inventée par elle-même qui n’a cessé d’enjoliver et de rectifier, par ses films où elle aimante les regards, par son histoire cahoteuse, par les milliers de photos qui épinglent chacune un zeste de son être incertain, par les centaines de biographies qui prétendent révéler enfin la vérité, par sa mort qui restera à jamais un mystère. Plus on approche Marilyn, et plus elle s’estompe. À l’instar de ces portraits indéfiniment répétés par Andy Warhol dans lesquels elle finit par disparaître. C’est à ce «tremblé identitaire», à ce kaléidoscope fictionnel que s’intéresse Denis Maillefer. Qui pose à ses actrices/(eurs), une simple question: inventée par le regard des autres, comment et en quoi Marilyn vous regarde-t-elle?
Jeudi 6 mai à 19h GRüBAR: apéritif autour d'un invité de la compagnie

• www.grutli.ch

	Ma 19h, du me au sa 20h30, di 18h, relâche le lundi
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Signaler une erreur Ajouté par Grü / Transthéâtre le 26 avril 2010