La décadanse

le labyrinthe de Belfast

Musée du CICR

  • 12 avenue de la Paix - Bus 8, arrêt Appia - Genève
'''Visites guidées gratuites''' les 19 mars, 2 avril, 7 mai et 11 juin

'''Table ronde''' mardi 23 mai à 18h30: "'''Torture''', est-ce encore un tabou?" avec la participation d'Alain Aeschlimann (chef de la division de la protection du CICR), d'Edouard Delaplace (directeur de programme de l'Association pour la prévention de la torture), Manon Schick (Porte-parole de la Section suisse d'Amnesty International), Daniel Warner (adjoint du directeur de HEI) et Richard Werly (Journaliste au Temps)

LE LABYRINTHE DE BELFAST
Photographies de Donovan Wylie
Film d'Amanda Dunsmore

15 février - 23 juillet 2006

Pendant 24 ans, l’histoire de la prison The Maze (Le Labyrinthe) a joué un rôle unique dans le conflit d’Irlande du Nord jusqu’à en devenir le véritable symbole.

Construite en 1976, '''The Maze''' a été agencée selon un plan rationalisé à l’extrême pour incarcérer des détenus qualifiés, par les uns, de terroristes et par les autres, de prisonniers politiques. L'architecture à l’échelle gigantesque visait à systématiser l’isolement et à maximiser la sécurité. Cette rationalité n’a pas empêché le pénitencier de connaître de nombreuses scènes de violence, grèves de la faim, évasions en masse aboutissant même à la mort de plusieurs détenus et gardiens.

Dans le prolongement du processus de paix engagé par l’accord de Belfast, la prison a été définitivement fermée en 2000. Depuis, les questions toujours ouvertes sur le sort du site attestent de la difficulté de l’Irlande du Nord à se réconcilier avec son histoire récente.

En 2002, '''le photographe irlandais de l'agence Magnum, Donovan Wylie''', a obtenu le droit exclusif de photographier l’ensemble du complexe carcéral, sans limite et sans supervision. Ses 68 photographies documentent l’architecture répétitive et son effet de désorientation. Elles témoignent de l’impact psychologique de l’enfermement dans cette prison – labyrinthe.

'''Le film Billy's Museum de l'artiste anglaise Amanda Dunsmore''' raconte l'histoire de la vie quotidienne dans l'enceinte de la prison. Son regard sur les objets confisqués au fil des années dévoile une dimension humaine de l'emprisonnement et l'univers des détenus où s'opposent luttes intestines et besoin d'évasion
10:00 – 06:00
-17h
gratuit
Signaler une erreur Ajouté par Seb le 8 mai 2006