Liens de sang -Documentaire 84 min
Cinéma Bio
- Rue St-Joseph 47 - Carouge - Genève
-
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- www.cinema-bio.ch
En famille chez les Schtroumpfs
Chorégraphe devenue cinéaste en 2004 avec le documentaire Dieu sait quoi, Fabienne Abramovich vit depuis trente ans dans le quartier des Grottes, à Genève. Ce sont donc ses voisins qu’elle filme dans Liens de sang, qui capte – sans commentaire ni interviews – le quotidien de quatre familles de la Cité des Schtroumpfs. Un microcosme pour sonder le mystère des relations parents-enfants, dans l’harmonie comme dans la confrontation. De ce vaste projet est né un film qui, sans jamais virer à l’étude sociologique, embrasse son sujet avec une générosité et une acuité remarquables. Le vécu de chaque famille – monoparentale (le père est souvent absent), recomposée ou multiculturelle – impose des thèmes et une dramaturgie qui font écho à la réalité des autres foyers, entre naissance et mort, engueulades et complicités, apprentissages ludiques et scolaires, éducation et transmission, etc. Pas de miracle pour obtenir un tel résultat: outre le contrat de confiance établi avec les protagonistes, Fabienne Abramovich a surtout passé trois ans avec eux, filmé six familles pour n’en garder que quatre et accumulé pour chacune quelque trente heures de rushes!
Ces «tranches de vie» auraient aussi pu tomber dans les travers de la télé-réalité, mais la cinéaste évacue soigneusement tout suspense dramatique et ne recueille aucune confession». En introduisant ça et là des respirations atmosphériques, au rythme des saisons, elle souligne par ailleurs le passage du temps et donne au propos une dimension universelle. MLR
Matieu Loewer © Le Courrier - 23 mai 2009
Chorégraphe devenue cinéaste en 2004 avec le documentaire Dieu sait quoi, Fabienne Abramovich vit depuis trente ans dans le quartier des Grottes, à Genève. Ce sont donc ses voisins qu’elle filme dans Liens de sang, qui capte – sans commentaire ni interviews – le quotidien de quatre familles de la Cité des Schtroumpfs. Un microcosme pour sonder le mystère des relations parents-enfants, dans l’harmonie comme dans la confrontation. De ce vaste projet est né un film qui, sans jamais virer à l’étude sociologique, embrasse son sujet avec une générosité et une acuité remarquables. Le vécu de chaque famille – monoparentale (le père est souvent absent), recomposée ou multiculturelle – impose des thèmes et une dramaturgie qui font écho à la réalité des autres foyers, entre naissance et mort, engueulades et complicités, apprentissages ludiques et scolaires, éducation et transmission, etc. Pas de miracle pour obtenir un tel résultat: outre le contrat de confiance établi avec les protagonistes, Fabienne Abramovich a surtout passé trois ans avec eux, filmé six familles pour n’en garder que quatre et accumulé pour chacune quelque trente heures de rushes!
Ces «tranches de vie» auraient aussi pu tomber dans les travers de la télé-réalité, mais la cinéaste évacue soigneusement tout suspense dramatique et ne recueille aucune confession». En introduisant ça et là des respirations atmosphériques, au rythme des saisons, elle souligne par ailleurs le passage du temps et donne au propos une dimension universelle. MLR
Matieu Loewer © Le Courrier - 23 mai 2009
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par Abramovich le 8 juin 2009