"Dans cette réécriture du Titus Andronicus de Shakespeare, on se tronçonne, on s’égorge, on se viole, on se mange… Pas une goutte d’espoir, pas de psychologie, juste la représentation d’une communauté qui se déchire et s’entre-tue.
Véritable machine à penser le monde, la pièce de Müller interroge ici les rites de violence du monde contemporain. Et demande : qu’est-ce qui fait l’humain dans l’homme ?
Gabriel Alvarez n’en est pas à son premier contact avec l’œuvre de Müller. Il poursuit sa recherche d’une esthétique de la « cruauté ». À travers le chœur. (cj)"