Enfance
DémArt
- Côtes de Montbenon 17 - Lausanne - Vaud
-
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- http://www.demart.ch
Une exposition de Catherine Cazan
Il y a quelques temps, j’ai ressenti le besoin d’exprimer de vieux souvenirs, ceux qui remontent à l’enfance. Ces souvenirs m’accompagnant depuis longtemps, j’ai pensé utiliser des matériaux qui nous entourent, ceux qui
nous accompagnent au quotidien, ceux qui nous servent à vivre. Comme les souvenirs nous aident à nous construire, les objets familiers nous servent à devenir qui nous sommes.
Je suis partie du postulat que les souvenirs, les sentiments et les blessures se situent dans la tête. Pour cela, j’ai décidé de mettre en scène des têtes de poupées. La poupée étant le jouet par excellence de mon enfance.
- Pourquoi ne pas prendre une tête pour exprimer ce que je ne saurais dire ?
Des cageots à fruits recouverts de papier d’emballage servent de cadres.
Les bases sont faites de livres anciens. Ces livres sont les réservoirs de mots, ceux qui servent à dire. Chaque mise en scène présente une humeur, un sentiment.
L’« objet-tête » représente l’enfance chiffonnée, abimée, blessée, torturée.
Chaque « objet-tête » est un moment d’introspection. Le visiteur y voit ce qu’il est appelé à voir. Un enfant y verra des jouets, celui qui lira le titre s’imaginera un voyage ou une histoire. L’idée de ce projet est de révéler mon monde intérieur sans blesser le visiteur.
Catherine Cazan
Il y a quelques temps, j’ai ressenti le besoin d’exprimer de vieux souvenirs, ceux qui remontent à l’enfance. Ces souvenirs m’accompagnant depuis longtemps, j’ai pensé utiliser des matériaux qui nous entourent, ceux qui
nous accompagnent au quotidien, ceux qui nous servent à vivre. Comme les souvenirs nous aident à nous construire, les objets familiers nous servent à devenir qui nous sommes.
Je suis partie du postulat que les souvenirs, les sentiments et les blessures se situent dans la tête. Pour cela, j’ai décidé de mettre en scène des têtes de poupées. La poupée étant le jouet par excellence de mon enfance.
- Pourquoi ne pas prendre une tête pour exprimer ce que je ne saurais dire ?
Des cageots à fruits recouverts de papier d’emballage servent de cadres.
Les bases sont faites de livres anciens. Ces livres sont les réservoirs de mots, ceux qui servent à dire. Chaque mise en scène présente une humeur, un sentiment.
L’« objet-tête » représente l’enfance chiffonnée, abimée, blessée, torturée.
Chaque « objet-tête » est un moment d’introspection. Le visiteur y voit ce qu’il est appelé à voir. Un enfant y verra des jouets, celui qui lira le titre s’imaginera un voyage ou une histoire. L’idée de ce projet est de révéler mon monde intérieur sans blesser le visiteur.
Catherine Cazan
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12:00 – 18:00 |
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Ajouté
par michel le 11 octobre 2019