Séance d’ouverture: Lost, Lost, Lost de Jonas Mekas
Spoutnik
- 11, rue de la Coulouvrenière (Jonction) - Genève
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- www.spoutnik.info
Séance introduite par Faye Corthésy, enseignante et doctorante en histoire du cinéma
États-Unis, 1976, 178', 16mm, n.b./couleur, vo anglais
Réalisé après son fameux Walden, Lost, Lost, Lost poursuit l’œuvre des « journaux filmés » de Jonas Mekas, en montant des images tournées de son arrivée à New York avec son frère Adolfas en tant que personnes déplacées en 1949, au début des années 1960. Plus qu’une documentation de cette douloureuse période de l’exil, le film prend un ton épique en dessinant un arc du sentiment de déracinement au développement de racines nouvelles, des rassemblements de la communauté lituanienne à ceux de sa communauté artistique et cinéphile.
« I am trying to remember », peut-on lire dans un intertitre récurrent. Par ce geste rétrospectif qu’opère Mekas, dont les paroles scandées ponctuent les différentes bobines, le film ne cesse de penser ce que le cinéma fait à la mémoire. Odyssée de la mémoire et parangon d’un cinéma « avec un accent » (Hamid Naficy), Lost, Lost, Lost constitue l’une des œuvres les plus bouleversantes du poète et cinéaste récemment disparu, dont cette projection exceptionnelle célèbrera affectueusement le souvenir.
– Faye Corthésy
États-Unis, 1976, 178', 16mm, n.b./couleur, vo anglais
Réalisé après son fameux Walden, Lost, Lost, Lost poursuit l’œuvre des « journaux filmés » de Jonas Mekas, en montant des images tournées de son arrivée à New York avec son frère Adolfas en tant que personnes déplacées en 1949, au début des années 1960. Plus qu’une documentation de cette douloureuse période de l’exil, le film prend un ton épique en dessinant un arc du sentiment de déracinement au développement de racines nouvelles, des rassemblements de la communauté lituanienne à ceux de sa communauté artistique et cinéphile.
« I am trying to remember », peut-on lire dans un intertitre récurrent. Par ce geste rétrospectif qu’opère Mekas, dont les paroles scandées ponctuent les différentes bobines, le film ne cesse de penser ce que le cinéma fait à la mémoire. Odyssée de la mémoire et parangon d’un cinéma « avec un accent » (Hamid Naficy), Lost, Lost, Lost constitue l’une des œuvres les plus bouleversantes du poète et cinéaste récemment disparu, dont cette projection exceptionnelle célèbrera affectueusement le souvenir.
– Faye Corthésy
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20:00 |
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par Cinéma Spoutnik le 2 septembre 2019