Un accueil en partenariat avec le Théâtre du Loup
Stéphane Gladyszewski a plusieurs cordes à son arc : photographe, vidéaste, danseur (notamment pour Daniel Léveillé), chorégraphe, scénographe et inventeur d’objets interactifs et d’installations optiques, il est un artiste accompli. Avec son solo Corps noir, il jette son dévolu sur une caméra à captation thermique. Grâce à elle et à un ingénieux dispositif de projection augmenté d’effets stroboscopiques, le corps de l’artiste devient littéralement une peau de lumière vivante. Autoportrait centré sur la figure du père, immersion intense dans l’intime, cette pièce est une odyssée surréaliste aux images improbables qui se matérialisent partout sur la chair du danseur, explosent sur un aquarium, dégoulinent sur un congélateur. Gladyszewski fait surgir sur le plateau noir le bazar de l’inconscient, dans une alchimie sublime d’accessoires, de matières sonores, d’images et de voix.
Avertissement : le spectacle comporte des scènes de nudité