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Yo les fish! Nous donnerons un show-case à URGENCE DISK RECORDS dans la ville de Genève, Suisse le Mardi 30 juillet 2019 à 18h30. L'entrée est à prix libre alors n'hésitez pas à venir kiffer avec nous!
Un soir d’hiver de 2016, sur l’un des nombreux sommets enneigés de Haute-Savoie en France. Trois personnes allaient se rencontrer dans un cri qui changerait inéluctablement leurs vies à tout jamais.
Deux d’entre eux étaient déjà là, assis sur les cendres encore rougeoyantes d’un passé inachevé. Une itération inabouti et avorté dont on entendait encore parfois la mélodie luciférienne résonner dans l’infini.
Le premier d’entre eux était Quentin qu’on appelait aussi 43. C’était une vraie force de la nature. Une énergie brut et primitive émanait de lui qui ne trouvait d’échappatoire que dans le coups violents et répétés en rythme chaotique mais calculé, la planète tremblait devant lui. Il s’appelait 43 car il semblait avoir plus que toute les réponses mais il restait silencieux.
Le second se nommait Colin, comme l’oiseau il survolait le monde et pouvait transporter d’un coin à l’autre du monde en un battement de cil. C’était quelqu’un de précis, un calculateur si ingénieux que d’aucuns aurait pu le confondre avec une machine. Il pouvait ciseler ton âme de façon si précise que tu ne le sentais que trop tard.
Le dernier, celui qui était en train d’arriver, se nommait John. Des légendes d’autrefois racontent que son cri était si transcendant qu’il relâchait la géhenne dans le cœur des hommes et que les histoires qu’il murmurait à leurs oreilles rendaient fou ceux qui osaient l’écouter. Ses mots étaient si sombrement enivrant que les humains n’avaient d’autres choix que d’y succomber.
Je ne saurais dire si ces trois-là étaient des démons ou des dieux. Mais le fait est que, lorsqu’ils furent enfin réunis le monde et le temps lui-même s’arrêtèrent dans une sorte de paix sibylline absolue. Ces quelques secondes me parurent une éternité, comme si j’avais vécu plusieurs vies lors de ce moment-là. C’est alors que la terre ce mit à trembler comme elle ne l’avait jamais fait avant et les cendres emplissaient l’air sous les coups frénétiques de 43. Au même moment, l’oiseau prit son envol et sa musique dissonante, déconstruite et célère, contre toute raison humaine, disséquait mon cœur. En parallèle, le conteur prit son inspiration avant de déchaîner un cri qui me fit quitter terre et m’emmena dans un endroit à la fois terrifiant et idyllique. Je ne connaissais pas ces lieux mais quelque chose en moi me hurlait que j’avais trouvé le paradis. Je me tenais là, à wretched heaven.
Plus tard je me réveillais dans une forêt, seul. Je sais que je n’ai pas rêvé. Tout ceci était réel. Ça doit être réel. Je ne m’arrêterais pas avant les avoir retrouvé. Je sais que c’est cette musique, si on peut l’appeler ainsi, qui m’a amené à wretched heaven. Ce mélange parfais entre rêve, réalité, douleurs, bonheur, souffrance, onirisme, onanisme et brutalité. Je sais que ma place est là-bas. Rien, pas même eux, ne m’empêchera d’y retourner. Mon cœur n’avait plus qu’un seul refrain.
Je suis un fish et j’appartiens à wretched heaven !
www.youtube.com

	18:30 – 19:30
	LIBRE

Signaler une erreur Ajouté par Herr Liebe le 27 juillet 2019