La décadanse

Le Chant libre de l'Iran. Manushan

Alhambra

Dans le cadre du festival "Musiques en exil", "Le Chant libre de l'Iran" constitue la deuxième partie du double concert "Chemins d'Orient", après le concert d'Ibrahim Keivo "Entre Irak et Syrie".

Aïda et Babak sont allés chercher loin de l’Iran, leur pays d’origine, une terre leur offrant un espace de liberté musicale. Ils ont choisi l’Europe, et notamment la France.

La volonté de leur exil émane d’abord d’un élan artistique avant d’être un acte d’implication politique. Comme toutes les chanteuses iraniennes, Aïda n’avait pas le droit dans son pays de se produire en public, du moins devant des hommes…

Les deux artistes ont su saisir au sein des diverses musiques rencontrées en terre d’accueil tout ce qui pouvait les rapprocher l’un de l’autre comme de leurs racines : nourrir évidemment leur propre mémoire, s’enrichir aussi au contact de nouveaux répertoires.

Ainsi leur musique mêle-t-elle à la tradition persane, la musique manouche, le flamenco, des mélodies azéries ou turques, des rythmes latino ou jazz en un mélange qui cultive avec poésie les coïncidences de langage comme de style. Harmonieux métissage que le couple espère pouvoir un jour porter sur une scène iranienne…

Aïda Nosrat : chant, violon

Babak Amir Mobasher : guitare
Signaler une erreur Ajouté par inge le 29 janvier 2019