La décadanse

Rencontres Cinématographiques PALESTINE : FILMER C'EST EXISTER

Spoutnik

SÉANCE INAUGURALE

en présence du réalisateur Mohammed Alatar, du producteur Stefan Ziegler et Carolin Alvermann, avocate et experte en droit international.

Return Key Initiative

(Suisse, 2018, 7', coul., fichier numérique, sans dialogue)

Des étudiant·e·s de l’Université de Genève choisissent de commémorer par une flashmob les 70 ans de la Nakba.

Broken, voyage palestinien à travers le droit international de Mohammed Alatar
(Suisse, 2018, 54', coul., fichier numérique, vo anglais st français)
Première suisse

En 2004, la Cour Internationale de Justice (ICJ) déclare illégale la construction du Mur sur les terres de Cisjordanie. En 2018, Broken part à la rencontre des experts du droit international.

1948-2018: LES PALESTINIEN·NE·S NE CESSENT DE RÉSISTER FACE AUX DÉPOSSESSIONS ET AUX DÉPLACEMENTS FORCÉS.

Depuis 1948, les Palestinien·ne·s ne cessent de résister face aux dépossessions et aux déplacements forcés. La Nakba (la catastrophe) s’est déclinée et se décline jusqu’à aujourd’hui en une avalanche de Nakba. La 7ème édition de PFC’E offre des regards de cinéastes palestinien·ne·s sur ces 70 ans d’histoire mouvementée. En 1948, une majorité de la communauté internationale approuve la création de l’Etat d’Israël. Le peuple palestinien se retrouve dépossédé de 78% de son territoire historique. Plus de 750’000 Palestinien·ne·s, alors chassé·e·s de leur maison et de leurs terres, gagnent des camps de réfugiés qui seront administrés par l’UNRWA. Cette première expulsion forcée, blessure ouverte commémorée comme la Nakba, constitue un fondement de la mémoire collective palestinienne. Mais 1948 inaugure aussi un processus d’une «Nakba continue», avec la Naksa (la rechute) de 1967, ce en dépit des deux Intifada et des illusions d’un processus de paix commencé il y a 25 ans et désormais défunt avec la complicité d’une partie de la communauté internationale.
Les Rencontres cinématographiques PFC’E proposent cette année des films de cinéastes palestinien·ne·s qui, d’une part, évoquent les évènements de la Nakba et, d’autre part, abordent toutes les catastrophes qui se sont enchaînées depuis 1948. Une occasion pour le public de découvrir des longs métrages, notamment sur la question des réfugié·e·s et du droit international, suivis de discussions avec les cinéastes. PFC’E fait aussi la part belle aux courts métrages, poignants et non dénués d’humour, qui nous plongent dans différents aspects de la «Nakba continue»: l’occupation, les check-points, l’emprisonnement, l’enfermement. Par ailleurs, un hommage est rendu au grand poète palestinien Mahmoud Darwich. Pour cette édition 2018, PFC’E présente 27 films et accueille 5 invité·e·s. Ces différents regards portés par le cinéma nous permettent de tisser une continuité entre des situations historiques différentes, tout en établissant un pont entre le passé et le présent.

Toutes les infos sur: www.palestine-fce.ch
Signaler une erreur Ajouté par Cinéma Spoutnik le 26 novembre 2018