Debora Porfiri : L’istinto materno nuoce gravemente alla salute
Librairie de l'Ile
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Debora Porfiri nous présente son premier ouvrage "L'istinto materno nuoce gravemente alla salute" , une occasion de la rencontrer et de déguster un bon verre de vin italien.
La maternité est-elle vraiment une période de beauté et sérénité absolues dans la vie d’une femme ?
Les chroniques d’une « M.A.M.M.A. » en devenir de Debora Porfiri nous racontent bien souvent le contraire, le tout avec un ton ironique, irrévérencieux et amusant qui offre au lecteur un regard neuf sur la maternité. Le titre est déjà porteur d’un discours ouvert et captivant qui se joue des clichés et renverse les lieux communs : l’instinct maternel nuit gravement à la santé.
La naissance d’une fille est, certes, un évènement unique, total et totalisant. C’est également un bouleversement de rythmes, de règles, de temps, d’espace(s), de possibilités. Un monde mis sens dessus dessous rythmé par des nuits interminables de veilles pendant lesquelles on devient presque obligatoirement des « internautes » à l’intérieur de communautés virtuelles ; de tétées hors du temps avec les rituels tire-lait pour essayer de rattraper ce temps si fuyant ; de recherches haletantes pour localiser les espaces propices à l’allaitement ; de tentatives de résistance/existence vis-à-vis de la phagocytation par sa propre fille, avec l’inscription compulsive à une multitude de cours ; de culpabilité qui frappe aussi soudainement que la foudre ; de temps si longs à en perdre littéralement le sens de la vie réelle.
Et puis, il y a elle: une fille qui souvent apparaît au lecteur comme un être étranger dans toute sa mystérieuse et extraordinaire beauté.
Ensuite, après le congé maternité, revient le travail qui se transforme en une course à obstacles, un véritable marathon, puisque les temps et les tâches d’une « M.A.M.M.A. » ne sont pas aisément compréhensibles dans une société qui, au fond, connaît peu ou rien à la maternité. C’est précisément dans ces pages que l’auteure, sans jamais renoncer à son ton ironique et de divertissement, lance des piques au monde du travail qui voit dans la maternité plus un obstacle qu’une ressource. Des pages, donc, toujours en équilibre précaire entre sérieux et facétieux offrant ainsi au lecteur une expérience novatrice, contre-courant et particulièrement « légère », comme le dirait l’écrivain Italo Calvino.
La maternité est-elle vraiment une période de beauté et sérénité absolues dans la vie d’une femme ?
Les chroniques d’une « M.A.M.M.A. » en devenir de Debora Porfiri nous racontent bien souvent le contraire, le tout avec un ton ironique, irrévérencieux et amusant qui offre au lecteur un regard neuf sur la maternité. Le titre est déjà porteur d’un discours ouvert et captivant qui se joue des clichés et renverse les lieux communs : l’instinct maternel nuit gravement à la santé.
La naissance d’une fille est, certes, un évènement unique, total et totalisant. C’est également un bouleversement de rythmes, de règles, de temps, d’espace(s), de possibilités. Un monde mis sens dessus dessous rythmé par des nuits interminables de veilles pendant lesquelles on devient presque obligatoirement des « internautes » à l’intérieur de communautés virtuelles ; de tétées hors du temps avec les rituels tire-lait pour essayer de rattraper ce temps si fuyant ; de recherches haletantes pour localiser les espaces propices à l’allaitement ; de tentatives de résistance/existence vis-à-vis de la phagocytation par sa propre fille, avec l’inscription compulsive à une multitude de cours ; de culpabilité qui frappe aussi soudainement que la foudre ; de temps si longs à en perdre littéralement le sens de la vie réelle.
Et puis, il y a elle: une fille qui souvent apparaît au lecteur comme un être étranger dans toute sa mystérieuse et extraordinaire beauté.
Ensuite, après le congé maternité, revient le travail qui se transforme en une course à obstacles, un véritable marathon, puisque les temps et les tâches d’une « M.A.M.M.A. » ne sont pas aisément compréhensibles dans une société qui, au fond, connaît peu ou rien à la maternité. C’est précisément dans ces pages que l’auteure, sans jamais renoncer à son ton ironique et de divertissement, lance des piques au monde du travail qui voit dans la maternité plus un obstacle qu’une ressource. Des pages, donc, toujours en équilibre précaire entre sérieux et facétieux offrant ainsi au lecteur une expérience novatrice, contre-courant et particulièrement « légère », comme le dirait l’écrivain Italo Calvino.
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18:30 – 21:00 |
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| entrée libre | |
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par librairiedelile le 19 septembre 2018