La décadanse

Ainsi soit-il festival

Casino de Montbenon

  • Allée Ernest-Ansermet 3 - Lausanne - Vaud
Marzella - 18h30

Séparément, elles s’appellent Ella et Marzia. Mais ensemble et depuis 2009, elles forment le duo pop-rock-folk baptisé Marzella.

Elles sont jeunes, talentueuses et diplômées du prestigieux BIMM (British and Irish Institute of Modern Music). L’italien, l’anglais et le français sont les trois langues au moyen desquelles elles explorent leur univers musical tout en nuances et harmonies modernes et contrastées.

Un concert de Marzella, c’est aller à la rencontre de deux personnalités vocales à la fois douces et puissantes mais c’est aussi devenir les témoins d’une complicité aussi visible que sonore. Evasion garantie.

Phanee De Pool - 20h

Coup de coeur des radios publiques francophones. Nominée aux Swiss Music Awards. "Actuellement l'artiste la plus en vue en Suisse romande. Un style et un univers bien à elle, singulier et happant. Un malin plaisir à jouer avec les mots, en SLAP, à la croisée du slam et du rap. Frondeuse et, du coup, forcément libre, qui se réclame de l'amour des gens. A l'unanimité des spectateurs: du jamais vu, jamais entendu, l'originalité totale.

Phanee de Pool débite, déboîte, déroule, déballe, déambule, détonne, décale (souvent) et désarme (parfois). Armée d’une lucidité élastique, d'une cadence électrique et d’une formule magique musicale en solo, la jeune artiste suisse maîtrise la lame langagière comme une rappeuse et nos maladresses existentielles comme un ange sur l'épaule. Phanee de Pool, c’est une voix lucide, solide, espiègle qui se

balade sur de la bricole mélodique gorgée de malice.

www.phaneedepool.com

GiédRé - 22h

GiedRé est un OCNI. Comprenez «Objet Chantant Non Identifié».

Affectant des tenues au kitsch intelligemment stylisé et au savant mauvais gout, cette lituanienne arrivée en France à l’âge de sept ans plante un hachoir de fraicheur dans notre paysage musical. Quand la chanson hexagonale se complait dans la tranche de vie blafarde, GiedRé aborde les vrais sujets (la mort, la souffrance, la solitude, la maladie, l’abandon, le deuil...) avec une délicatesse rigolarde, une potacherie de dentellière et un refus de tout compromis.

Mais ne vous y trompez pas : ici, rien de vulgaire, rien de complaisant. Dans ses textes, GiedRé appelle un chat un chat et ne nous épargne rien... surtout le pire ! Chaque antienne est comme une petite nouvelle, une comptine, quelque fable incisive, que la chanteuse nous glisse depuis son œil de biche chirurgicale, jouant de sa vraie-fausse candeur avec une soufflante virtuosité.

A mille lieues de la chanson bêtement engagée (qu’elle brocarde à loisir et raison), GiedRé ne s’embarrasse pas de concepts ; elle ne s’intéresse pas aux idées mais aux gens, aux êtres, dans toute leur désolante banalité/complexité.

Car elle est drôle, GiedRé : à se déboiter la mâchoire ! Un sens comique implacable, ouvragé par sa formation de comédienne, à l’ENSATT. Tout son tour de chant (nous ne sommes pas au concert, pas non plus au théâtre, mais quelque part entre le music-hall et le stand-up) est un authentique spectacle, verrouillé comme un château de cartes. Une sorte de boite a bijou dont chaque joyau serait épicé de sang frais, saupoudré de malaise et relevé d’un zeste de sadisme.

À partir de Novembre 2017, GiedRé présentera son nouveau spectacle au Zébre de Belleville, «GiedRé Est Les Gens», accompagnée pour la première fois d’un multi-instrumentiste, puis reprendra la route pour ce qu’elle appelle ses «tournantes».
Signaler une erreur Ajouté par michel le 11 septembre 2018