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Le travail d’Emilie Brout et Maxime Marion s’articule autour du mélange dans nos sociétés des représentations analogiques et numériques, ce qu’une technologie produit sur l’autre et vice-versa en termes esthétique et fictionnel. Ils délèguent par exemple à un algorithme numérique un « found footage » de séquences emblématiques du cinéma (Dérives), ou se servent d’un écran cassé de téléphone comme support d’une peinture à l’huile. Leur pratique est aussi une investigation autour du nouveau régime d’images amateurs relevant de l’intimité qui sont aujourd’hui publiées à grande échelle sur le Web : ils s’immiscent littéralement dans ces images (Ghost Souvenirs) les décomposent ou les recomposent, leur appropriation étant révélatrice de leur puissance visuelle et sémiotique dans une économie de l’attention.

Emilie Brout (1984) et Maxime Marion (1982) travaillent en duo et à Paris. Ils sont représentés par les galeries 22m48 (Paris) et Steve Turner (Los Angeles).

L’expo présentera une majorité de nouvelles pièces. Plusieurs sont co-produites avec Le centre d’art contemporain le Pavillon Blanc à Coulommiers.

• https://www.villaduparc.org/fr
  /agenda-exposition-conferences

	14:00 – 18:30
	entrée libre

Signaler une erreur Ajouté le 4 août 2018