La cité de Calvin est avare en monuments consacrés à sa figure tutélaire. Nul n’est prophète en son pays et le natif de Noyon méprisait le culte de la personnalité.
Pourtant, trois lieux rappellent aujourd’hui la mémoire du Réformateur : un obélisque dressé dans un jardin de la rue des Granges, sa tombe au Cimetière des Rois et le Mur des Réformateurs. Les circonstances ayant conduit à l’établissement de ces lieux emblématiques sont à la fois pittoresques et révélatrices des sentiments contradictoires générés par la personnalité de Calvin.
L'historien de l’art David Ripoll en livrera une chronique savoureuse au cours de cette soirée.