La décadanse

Stromboli. Le conformisme de l’étranger?

Stromboli; île, volcan et film, qui présente une image inconnue d’Ingrid Bergman et Roberto Rossellini. En 1950 ils deviennent deux étrangers. L’actrice, protagoniste du film, devient une exilée après avoir défié la morale hollywoodienne. Le réalisateur un incompris pour une audience admiratrice de ces histoires de résistance collective contraste par rapport à la narrative de la tragédie d’une femme isolée.

La caméra néoréaliste comme miroir entre réalité et fiction. Rossellini présente la notion d’être étranger à Stromboli. Peut-être qu’en accompagnant la protagoniste immigrée dès son arrivée il lie cette notion tant aux frontières et nations, comme aux différences par rapport á la nature ou aux idéologies en général, sans besoin d’identifier, ces deux, comme éléments caractéristiques d’ une nation concrete. Au même temps, la nécessité d’un certain niveau de conformisme pourrait être compris comme une constante du film. Un conformisme pour s’adapter au milieu, plutôt pour survivre ou vivre mieux qu’avant, que pour arriver au bien-être.

Et le cinéma? Doit-il se conformer et s’adapter au milieu pour survivre?

Cine Periferia commence un cycle consacré à la migration avec la projection d’un film qui amène à la dénonciation de ses créateurs par la société du moment et 68 ans plus tard continue à prendre part dans un débat d’actualité.
Signaler une erreur Ajouté le 28 mai 2018