La décadanse

Jeanne Dielman. Le temps et le cinéma (et les femmes)

Jeanne Dielman, 23 Quai du Commerce, 1080 Bruxelles de la réalisatrice Chantal Akerman marque un moment dans l’histoire du cinéma. Cette importance n’est pas seulement liée au scénario, mais aussi à la nouvelle notion du cinéma qu’il présente.

Le scénario ouvre une thématique qui n’avait pas été traitée avant. Le film présente la vie quotidienne d’une femme au foyer et comment ses passions et intérêts se limitent au bien-être d’autrui.

La nouvelle notion du cinéma peut être comprise par le film en soi. Au lieu d’ établir une relation entre les spectateurs et lui, il crée un space, un endroit auquel les spectateurs perçoivent la duré du temps.

Cine Periferia á choisi ce film pour conclure un cycle de cinéma féministe. Il est une rupture avec les long-métrages précédents. Ceci donnent d’importance à la réaction entre spectateurs et film pour montrer les injustices vécues uniquement pour les femmes avec la finalité de réveiller ses consciences. En plus l’ideé d’ajouter un space de débat après d’avoir visionné un film ne contient nécessairement pas l’idée d’une space crée par le film en soi. Chantal Akerman nous formule une question en nous montrant comment la solidarité et la compréhension se construisent par le langage universel du cinéma sans besoin d'autres recours.
Signaler une erreur Ajouté le 23 mai 2018