Loïc Grobéty
Le passé, le présent et le future font un… du black metal au free jazz en passant par la noise, tout se croise, se mélange et se rencontre pour former une alchimie unique et pertinente d’un point de vu sonore
Ce projet solo cherche à trouver un chemin entre pulsions artistiques brut et compositions élaborées et conceptuelles.
C’est bruyant mais raffiné à la fois, ambiant avant de se faire engloutir dans un magma de distorsion, vivant avant de se retrouver précipité dans un gouffre de silence.
Louis Schild
Louis Schild inscrit son travail comme Manifeste liant son processus à d’autres actions comme celle « d’habiter », « parler » ou encore « faire pousser », ce qui, de diverses façons, laisse une trace dans l’espace et le temps.
Il monte en 2011 avec le bassiste Raphaël Ortis le projet LEON, largement reconnu depuis dans les milieux de la musique improvisée en Suisse et à l’étranger (Russie, Chine, Japon, Australie, Europe de l’Est), qui, sous le même nom, comprend un duo de bassistes ainsi que son extension en quartet avec le batteur David Meier et le vocaliste Antoine Läng.
Il est aussi à l’origine du quartet Qu’il Vive ,avec Lionel Friedli, Flo Stoffner et Pierre Audétat, pour lequel il est le principal compositeur. En parallèle de ses travaux de composition pour ses projets, Louis Schild a l’occasion de servir les projets des autres avec, par exemple, Die Öfen (trio du batteur Paul Lovens), au côté de Stéphane Blok ou encore avec le Lucien Dubuis Trio et Septet.
Il a collaboré avec Jacques Demierre, Andrea Parkins, Rudi Mahall, Kasper Toeplitz, Flo Stoffner, Julian Sartorius, Christian Weber, Christine Sehnaoui-Abdelnour et bien d’autres.
Il s’est vu attribué plusieurs cartes blanches pour des festivals comme le Kil Bi et Wilisau Jazz festival ainsi que dans d’autres contextes comme au théâtre de l’Usine à Genève ou encore au théâtre du grütli à Genève.
Il entamme depuis septembre 2016 une résidence de 2 ans au Théâtre 2.21 à Lausanne.
Intéressé par le croisement avec d’autres domaines, Louis Schild collabore avec d’autres artistes, penseurs ou encore architectes comme ; Anne Rochat (performance), Yann Marusisch (performance), Gilles Cléments (jardiner, poète), Michele Bee (historien et philosophe de l’économie), Bureau Dreier-Frenzel (architecture et communication, Lausanne)
Maxime Petit
un bout de bio : "Pur produit de la banlieue pavillonnaire lilloise. Joue principalement de la basse dans des groupes de noise/free/hardcore/folk d'excellente tenue tels que Louis Minus XVI, The Sommes Ensemble, Hook... On a aussi pu l'entendre avec des pointures comme Pascal Comelade, Ava Mendoza, Daniel Carter... Difficile de résumer le travail de Maxime Petit en quelques phrases, tant en bon bassiste il cultive un goût pour l'adaptation et la discrétion. On vous jette quand même quelques constantes de son boulot, pêle-mêle : l'importance du corps et de la matière, un groove hyper fin et parfois quasi dyslexique, un amour de la mélodie raréfiée et des mouvements de basse contrapuntiques. On pense Charlie Haden, Happy Apple, Lounge Lizards, The Ex... "