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Trois jeunes insouciants répondant aux normes d'un rock débraillé et psychédélique affirment leurs ambitions de réitérer l'expérience du physicien météorologiste germanodicte-aphone Karl Wiener.
Partant de l'hypothèse simple selon laquelle la rencontre de plusieurs sources sonores poussées à leur intensité critique créerait une distorsion spatio-temporelle capable d'engendrer un champs gravitationnel propre, un lieu à l'intérieur du lieu, imaginez des différentiels de pression d'où s'échappent des vents de vitesses quasi mystiques qui par friction de particules humides en présence donnent naissance à la lumière d'un feu électrique que Wiener caractérise comme le « WeiBglut der leere » plus communément appelé « Glow » ou « Principe d'incandescence du vide ».
Les essais se succèdent alors. Intrigués, les directeurs de laboratoires les invitent dans leurs salles. Des échantillons de population assistent ainsi aux avancées du projet effectuées en première partie des Wooden Shjips, Camera, Blondi’s Salvation ou encore the Pussywarmers dans des lieux homologués conformes.
Dans une interview donnée à la radio lyonnaise Sol FM en 2016, le groupe se confie bouleversé par les accusations de charlatanisme dont il est l'objet depuis sa création. Quand la journaliste évoque la possible supercherie narcissique de Karl Wiener, ils répondent d'un commun accord :
« Un homme qui a dédié sa vie à rendre palpable l'invisible en des visions - aussi fugitives soient-elles - mais néanmoins profondément concrètes, et d'une résonnance qui dépasse les modes et les âges, cet homme mérite le respect. Et pour ses idées, des serviteurs prêts à brûler pour elles ! »
Que nos lecteurs ne soient pas troublés par toute cette controverse et qu'ils jugent eux-mêmes sur pièce la musique de Don Glow présentant les gages qu'il sied à un esprit rageur et fantasque.

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Signaler une erreur Ajouté par AssocCabinet le 8 février 2018