La décadanse

L’Origine Rouge

Galpon

de Valère Novarina

Direction artistique Gabriel Alvarez
Jeu Clara Brancorsini José Ponce
Musique Marie-Claire Roulin
Scénographie Alex Gerenton et Gabriel Alvarez
Maquillage Arnaud Buchs

"L’Origine Rouge… d’après Novarina.
C’est une « mise en pièces » d’un théâtre : le Galpon, mais aussi de la dramaturgie classique. La conception théâtrale de Novarina, poussée jusqu’à ses dernières conséquences, c’est une «mise à mort» des coordonnées réalistes du théâtre – scènes d’exposition, actions vraisemblables, dialogues cohérents, psychologie des personnages etc.
Nous allons creuseur les murs du Galpon, pour tendre finalement à une dimension cosmoagonique. Il s’agit de trouer la représentation afin de rendre présent l’esprit du théâtre Novarinien… Et avec l’intention de mettre en évidence, une dernière fois, la polyvalence du Galpon. L'Origine Rouge pourrait bien être un récit des origines mais aussi de la fin de quelque chose. Il y aura des joutes vocales, des confrontations corporelles mais surtout des combinaisons chimiques qui relèvent des manipulations périlleuses pour le suicide d’un théâtre…

Avec l'écriture épique de Valère Novarina, nous ferons une traversée des univers, des murs, des espaces du Galpon pour arriver finalement à une véritable dimension Cosmo-Agonique… L'Origine Rouge pourrait bien être un récit des origines mais aussi la fin de quelque chose… Eh oui ! toujours la fin de quelque chose…

«Un acteur devant le public ensemence la parole, tentant de remettre en ordre la série de nos ancêtres: Purgatorius ceratops, plesiadapis tricuspidens, adapis magnus, apidium philomense, parapithecus grangeri, oligopithecus savages, aelopithecus.. Une femme émergeant du plus profond de la scène… verse du rouge, rouge sang, rouge menstruel… femme-fontaine de sang, femme-vie, femme accoucheuse de chair pour la guerre…
Venez ! Venez ! dans "l’anthropodrome"! Venez prendre conscience de l’absurdité de l’existence… d’un théâtre, du dernier soupir du Galpon sur le site d’Artamis…
Un décor fait avec des décombres…

La matière d’un théâtre, son architecture ? Du vide!
Un théâtre c’est du vide rempli de lignes de force qui surgissent seulement au moment de l’acte…Venez être témoins d’une lutte contre la mort, contre le temps, contre la désinformation… «La mort est anxiogène … La mort est exécrable!», «Je donne tort à la mort, dehors la mort!», «Mort à la mort!», «Traversons le temps!», «Renversons le temps!», «Le temps nous tue!» et autres fulgurances de l’Origine Rouge de Valère Novarina."
Signaler une erreur Ajouté par michel le 30 août 2008